planus-marcInterrogé en conférence de presse, Marc Planus évoque les circonstances de la réunion de vestiaire de ce matin, et essaie de trouver des solutions aux maux bordelais :

Vous avez tenu une petite réunion entre vous ?
Oui parce que c’était peut-être le bon moment, avant de recevoir une bonne équipe de Montpellier, de discuter afin de voir les différents ressentis. Tout le monde avait eu la parole, la direction du club, le staff. C’était donc bien que les joueurs échangent, car nous sommes les seuls personnes qui puissions faire avancer les choses.

Est-ce l’heure de la prise de conscience ?
La prise de conscience, je pense qu’il faut l’avoir depuis un an. Ce n’est pas aujourd’hui qu’il faut comprendre que le club a changé de statut. Il faut se dire qu’il faut prendre les 45 points le plus tôt possible et que le premier objectif, c’est le maintien. Il ne faut pas avoir honte de le dire.

Sentez-vous qu’il y a danger ?
Nous avons pris sept points en huit matches. Soyons réalistes, c’est un rythme de relégable. La chance qu’on a c’est qu’il reste trente journées, qu’on a les cartes en main, qu’on a un groupe capable de faire nettement mieux. Que dans ces huit matches, en dépit de circonstances défavorables qui nous ont empêchés de prendre les points, nous avons montré des choses encourageantes. Mais la réalité est là, nous n’avons que sept points.

Ces matches que vous auriez dû gagner ne vous ont-ils pas fragilisé mentalement ?
Cela a fragilisé la confiance que nous avions accumulée pendant notre préparation qui avait été bonne. Quand vous ne prenez pas les points à domicile, vous êtes un peu plus fébriles mentalement en déplacement. Quelques signes encourageants nous permettent d’espérer mais il ne faut pas se tromper, ce ne sont que des signes, pas des réalités. Il va falloir faire attention.

Qu’est-ce qu’il faut faire : changer d’état d’esprit ou hausser le niveau de jeu ?
Je pense que c’est plutôt une question de jeu. Parce que l’état d’esprit… Dès que quelque chose ne va pas, tout le monde dit «oui, c’est l’état d’esprit… ». Alors, pour faire peur aux joueurs, peut-être faudrait-il mettre un gars de la sécurité plutôt qu’un staff. Je suis davantage convaincu que certains joueurs ne montrent pas tout leur potentiel. Ils sont un peu en dedans et n’apportent pas au groupe tout ce qu’ils pourraient apporter, par manque de confiance, par manque de dialogue avec les partenaires qui sont les plus proches d’eux sur le terrain. Je pense que dans cette équipe, la communication n’est pas au niveau de ce qu’elle devrait être dans une équipe de Ligue 1. Parce que certains étaient là pendant les années où tout allaient bien et il n’y avait donc pas besoin de communication. Mais quand ça va mal, il faut que certains forcent leur caractère. C’est compliqué mais il faut aller au-delà.

C’est-à-dire ?
Chacun doit en faire un peu plus. A Lyon, on prend un but au bout de sept minutes ce but qui est parfaitement évitable, alors qu’on faisait jeu égal avec nos adversaires. On n’était pas ridicules, on n’était pas acculés sur notre but. Si on avait continué et étions arrivés à la pause à 0-0, on aurait vécu un tout autre match. Ce sont des petits détails, qui doivent nous permettre de mieux faire. Mais aller chercher le haut de tableau, non. On vit une année compliquée, on le sait, la chance qu’on a c’est qu’on le sait. Il faut être lucide, les 45 points, c’est notre objectif prioritaire. Il faut arrêter de se réfugier derrière des excuses, se dire qu’on n’a pas eu de chance. Il faut arrêter de dire cela, sinon on va se tuer tout seul.

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6 COMMENTAIRES

  1. Il n’y a pas de secret, à force de réduire la voilure, il ne reste qu’une équipe B… Le prochain mercato, j’espère qu’aucun joueur important (Plasil, Nguémo, Carasso ou Tresh) ne partira, parce que ça serait vraiment dangereux pour le club.

    Le fait qu’ils disent : « faut en faire plus » prouve qu’ils se croient encore comme une bonne équipe. C’est pas en faire plus qu’il faut, c’est faire mieux. Le problème de cette équipe est un problème de talent, pas un problème de communication, de moral ou quoi que ce soit d’autre. Un joueur moyen jouera beaucoup mieux s’il est entouré de joueurs bons… Bordeaux c’est le contraire.

    • Tresh ne veut pas rempiler, fin de contrat en juin 2013. Soit il part en juin 2012 (avec un peu de sous à la clé), soit il vas jusqu’à la fin de son contrat et part gratuit.

  2. Parole … Parole … Eh paroleeee !
    La vérité est sur le terrain … Pas ailleurs !!!
    Bougez vous le boul’ putain , c est fini la belle époque , il serait temps d’ atterir car la , on va au crash !!!

  3. Moi je crois que Planus a raison, nos joueurs sont trop habitués au doux cocon de cette belle ville; la preuve beaucoup d’anciens joueurs y vivent aprés leur aventure girondine.
    Malgrè quelques énerguménes qui sont un tout petit peu idiots en sifflant sans raison pour la plupart du temps les joueurs, les supporters girondins sont très cool tant au stade que dans la ville avec les joueurs. Ce qui fait que ces derniers malgré de piètres prestations peuvent s’aventurer en ville avec leur famille sans etre inquiétès, ce qui est improbable à Marseille, Lyon ou Paris.
    Il faut qu’ils se bougent maintenant pour mériter leurs salaires de star sinon, ils n’ont qu’à renoncer à leurs primes et à la moitiè de leurs salaires pour soit incompétence ou parjure envers le club qui leur permet de mettre leurs familles respectives à l’abri des soucis financiers et du besoin !!!!!

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