Alain Bénédet a été interviewé par le site officiel du club. Dans ces propos il nous raconte son passé et nous donne l’image qu’il a de notre club. Il évoque également le mercato hivernal, en espérant une ou deux recrues. Nicolas de Tavernost et Jean Louis Triaud savent maintenant ce qu’il reste à faire.

Bonjour Alain. Pour débuter votre 1ère interview sur girondins.com, nous allons revenir sur votre carrière de joueur. Elle est très marquée par vos passages à Toulon, même si vous êtes originaire du Sud Ouest…

Alain Bénédet : Oui, je suis originaire d’Albi. J’ai commencé ma carrière de joueur en 1981 à Toulon. Le club était en 2ème division. J’ai vécu la grande épopée de Toulon pendant 8 ans. Entre temps, j’ai été prêté une saison à Saint-Etienne avant de revenir sur la Rade. J’ai également évolué à Nîmes, Metz et au Havre. J’ai fait 14 ans de carrière en tout. Avec le recul, je ne pensais pas faire une si longue carrière. Faire ce métier était un plaisir. J’aurais aimé que celadure plus longtemps. Pendant mes dernières années, j’ai passé mes diplômes d’entraîneur.

Êtes-vous directement devenu entraîneur après votre carrière de joueur ?

Alain Bénédet : J’ai eu une reconversion un peu difficile. Je suis devenu entraîneur-joueur à Albi mais je n’avais pas de travail. Par la suite, je me suis lancé dans un bar-snack-hôtel avec un associé pendant 3 ans. Il était à Albi. J’ai totalement changé après cette expérience et je me suis occupé de cas sociaux pendant 2 ans. Je gérais des jeunes de 4 à 16 ans. J’ai enfin rebondi au pôle Espoirs de Castelmaurou comme directeur technique pendant 7 ans. Je remplaçais Erick Mombaerts. J’ai eu la chance de partir à Sochaux avec Frédéric Hantz qui n’est resté que 6 mois. J’ai continué ma mission avec Francis Gillot.

Le pôle Espoirs de Castelmaurou représente une grande partie de votre début de carrière d’entraîneur. Que vous a apporté cette expérience dans votre travail avec les professionnels ?

 Alain Bénédet : Notre mission était de préparer les jeunes du Pôle Espoirs à la formation. Nous avions des jeunes de 13 à 15 ans en préformation. Nous devions donc les préparer à intégrer les centres de formation des clubs professionnels. C’est un métier très enrichissant. J’avais toujours entraîné des « seniors ». Travailler avec des jeunes était nouveau, je ne savais pas ce que ça allait donner. Finalement, j’ai passé 7 années très intéressantes, très riches. J’ai toujours été plus formateur dans l’âme mais je n’ai jamais eu la chance de travailler dans le centre d’un club professionnel. Cela m’intéresserait après ma période avec les professionnels. J’ai bouclé la boucle. J’ai fait une carrière de joueur professionnel avant d’entraîner des clubsamateurs. Je suis allé préparer des jeunes et je suis revenu chez les professionnels. Mon expérience est intéressante pour le travail avec les joueurs professionnels car je peux constater les manques lors de la formation. Avec le recul, cela me permet de savoir ce qu’il faut changer avec les jeunes afin d’arriver avec plus de qualités en pro, notamment au niveau technique et tactique.

Sochaux était votre 1ère expérience dans un club professionnel. Il y a d’abord eu les luttes pour le maintien puis le succès que nous connaissons. Vous êtes aujourd’hui à Bordeaux. Etant originaire du Sud Ouest, imaginiez-vous ou espériez-vous travailler pour le Club ?

Alain Bénédet : Pas du tout. Etant d’Albi, j’ai toujours suivi les résultats des Girondins. J’avais l’image d’un grand club, bien structuré, qui a vécu de belles épopées. En revanche, je n’avais jamais imaginé venir un jour ici. Aujourd’hui, je suis là et je suis très heureux. Je suis égalementravi d’être venu avec Francis qui a voulu me garder avec lui. Je souhaite vivre de très bonnes saisons avec Bordeaux même si, actuellement, nous passons une phase assez difficile.

 Cela fait maintenant 3 mois que vous travaillez au Club. Cernez-vous mieux le club et son environnement ainsi que la valeur du groupe à votre disposition ?

 Alain Bénédet : Les structures sont exceptionnelles, dignes d’un grand club. Nous voyons que tout est bien huilé au niveau des gens travaillant pour le club. Tout est en place. Nous avons un effectif un peu restreint, surtout avec les garçons qui partent en sélection. Nous avons toujours 8 à 10 joueurs qui partent et nous ne savons pas dans quel état ils vont revenir. Nous allons traverser un moment difficile car plusieurs joueurs sont suspendus pour aller à Nice. C’est un match important, comme celui qui suit face à Brest. Il est dommage de ne pas avoir un effectif plus riche. Nous sommes un peu juste, il va falloir se battre jusqu’au bout. Nous allons fairele « dos rond » jusqu’au mercato et j’espère que nous aurons le renfort d’un ou deux joueurs à Noël afin d’étoffer l’effectif en quantité.

via le site officiel du club

 

 


9 COMMENTAIRES

  1. Sinon, il y DSK qui est peut-être libre. Comme attaquant, il ne serait pas mal, il ne pense qu’à monter.
    Ah! mais je crois que c’est trop tard. Il vient de se faire embaucher au FMI comme gardien. Il parait qu’il veut à tout prix monter Lagarde.

    • [quote name= »Riton »]Sinon, il y DSK qui est peut-être libre. Comme attaquant, il ne serait pas mal, il ne pense qu’à monter.
      Ah! mais je crois que c’est trop tard. Il vient de se faire embaucher au FMI comme gardien. Il parait qu’il veut à tout prix monter Lagarde.[/quote]

      😆 Je la connaissais 😆

Comments are closed.