saivet-henriInterrogé par Sud-Ouest, Henri Saivet, très impliqué dans les matchs de préparation, s’est montré plein de bonne volonté afin de prouver au coach qu’il a sa place en tant que titulaire.

Vous êtes sur le devant de la scène depuis le début des matches de préparation. Que se passe-t-il ?

Contrairement à l’an dernier où en raison de la sélection Espoirs, j’avais peu coupé, j’ai eu un mois de vacances entier. J’en ai vraiment profité, je suis parti au Sénégal, au Mexique, à Paris voir ma famille et mes amis. Je suis aussi revenu une semaine avant la reprise à Bordeaux. Je le sens vraiment, je suis bien. Ça se voit sur le terrain, tant mieux !

Pourquoi revenir une semaine avant ?

En fin de saison, je me suis posé des questions. À Paris, avec mes amis d’enfance de Cergy, on a aussi discuté de la fin de saison et de celle à venir. En en parlant, j’ai pris conscience de l’importance qu’elle allait avoir pour moi. Je veux faire ce qu’il faut et pour ça, à moi de bien me préparer. Une semaine avant, j’ai repris la course, je suis resté au calme, tranquille. Les voyages, c’est bien mais faut récupérer.

Faire ce qu’il faut, qu’est-ce que ça veut dire ?

Je suis décidé, vraiment. Je sais qu’il y a des choses à faire cette année, il y a l’Europa League. Pour qu’elles soient intéressantes, il faut les faire bien et être concerné du début à la fin. L’équipe bosse vraiment bien ensemble, on se connaît encore mieux, on communique aussi mieux. Tout est plus facile et tourné dans le bon sens, même les critiques. Aujourd’hui, on sait qu’on est onze et qu’on défend le même maillot, même si on n’est pas d’accord sur des petits trucs. La fin de saison a fait naître des envies pour tout le monde et chacun se dit que ce serait dommage de passer à côté d’autres joies comme ça. C’est pareil avec le staff, on connaît ses méthodes de travail et on sait ce qu’il attend de nous, quel que soit le système.

On vous sent très concerné et impliqué ?

Oui, comme l’équipe. Notre fin de saison nous a donné une grosse confiance. C’était inespéré et maintenant, on veut être dans la continuité. Personnellement, j’ai envie de plus participer car je ne suis pas un titulaire même si j’ai plus joué. Ma fin de saison dernière a été en parallèle avec la bonne période de l’équipe, j’ai été titulaire, décisif. J’ai envie de revivre ces joies, ces victoires, ce partage avec les supporters. J’ai aimé ces moments, c’est le foot que j’aime. Pour ça, je sais qu’il faut se battre à l’entraînement, en faire plus dans les matches amicaux, ajouter des séances. Je suis sérieux, je travaille dur et ça va payer. Je ne vais sûrement pas lâcher maintenant !

Comme Fahid Ben Khalfallah, vous pensez que les compteurs sont remis à zéro ?

Oui. Sa place, on peut la gagner maintenant. On sait tous que malgré la stabilité du groupe, la concurrence est rude mais saine. On est solidaires et le but du jeu, c’est de faire douter l’entraîneur pour qu’il fasse ses choix le plus difficilement possible. Comme cela, le groupe va gagner ensemble. De mon côté, je sais qu’il faut que je sois encore plus décisif. Marquer ou faire marquer, c’est important avec mon jeu, c’est ce qui me manque encore. C’est le palier que je dois franchir, je suis obsédé par ça, être décisif. À Bordeaux j’espère, ou ailleurs. Ça, je n’y pense pas. Je veux juste prendre ma place.

4 COMMENTAIRES

  1. Bon état d’esprit pour un début de saison mais il faut arrêter de dire à Bordeaux j’espère ou ailleurs,car si il ne veut pas le faire à Bordeaux, pourquoi perd t-il son temps ici. Ils sont tous sous contrat à Bordeaux donc si ils ont envie d’ailleurs, ils n’ont qu’a rompre leurs contrats. Ces phrases commencent à être lourdes, ils feraient mieux d’être un peu plus excités sur le terrain

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