Sur Gold FM, Carrasso était l’invité de l’émission Soir de Foot, l’occasion pour lui de répondre aux questions de supporters, mais aussi des consultants. Il dit tout, ne parle qu’avec sincérité et exprime son statut dans l’effectif.

Quel est son rôle ? Comment communique-t-il avec tout son groupe ? « J’ai un rôle de capitaine qui est surtout en dehors du terrain, ça c’est clair. Au niveau des autres relais, j’essaye de m’entourer d’autres joueurs qui sont là depuis un petit moment au club ou qui sont des bons relais sur le terrain. Aujourd’hui, je parle surtout avec Carlos Henrique qui fait partie des meubles maintenant à Bordeaux, ça un petit moment qu’il est là, qui aurait pu être lui aussi capitaine, ensuite essayer de faire avec chaque ligne. Aujourd’hui, je parle un peu plus avec Guillaume, avec Grégory Sertic au niveau du milieu de terrain, essayé de trouver les hommes à qui tu peux parler parce qu’ils sont plus souvent sur le terrain. Aujourd’hui la difficulté, c’est qu’on n’a pas d’équipe-type qui se dégage depuis des années avec des joueurs qui sont en place tout le temps chaque match parce qu’ils ont cette capacité à enchaîner les matchs ou ce vécu au niveau de la titularisation, aujourd’hui c’est un peu le souci que l’on a, il y a souvent des changements, c’est difficile d’avoir des relais sur le terrain. »

Quelle équipe pour le futur ? Pourquoi choisir de rester ? « J’ai décidé de prolonger sans demander de garantie particulière, j’ai envie d’apporter quelque chose, je suis tombé amoureux des Girondins, j’adore ce club, je m’y plais et j’ai envie d’y laisser quelque chose. Aujourd’hui, je sais que les moyens sont limités, mais je me dis qu’avec les efforts consentis, les sacrifices qui ont été fait au club de laisser partir certains joueurs, je me dis qu’à un moment donné, on va retrouver une certaine stabilité. La seule chose aujourd’hui, est-ce que l’on fera un recrutement intelligent ? Ça c’est la seule chose. Au niveau des moyens, et au niveau de la confection de l’équipe d’ici le nouveau stade, je pense qu’il y aura matière à faire, mais comment ? Qui ? Est-ce que l’on va bien le faire ? C’est le point d’interrogation ! Ça, tu ne peux pas deviner, je n’ai pas une boule de cristal et les dirigeants non plus, n’en ont pas, mais je pense que si le travail est bien fait et que si tout le monde s’implique à fond là-dedans avec les jeunes joueurs qu’on a qui sont aussi capable de progresser, je pense qu’il y a une marge de progression énorme. On a vu des joueurs qui arrivent cette année, par exemple un Grégory Sertic, qui est beaucoup plus influent sur le jeu, on a des découvertes comme le petit Théo Pellenard, on a des joueurs plus confirmés comme Carlos, qui derrière aujourd’hui est assez rayonnant, on a un peu de tout, mais on n’a rien, donc c’est ça qui est difficile aujourd’hui, on voit que chaque joueur a des qualités, ils s’expriment de temps en temps mais on a du mal à faire ça collectivement et surtout sur la longueur, c’est aujourd’hui ce qu’il y a de difficile. Moi j’y crois, sinon je ne serais pas là. Cette année pour moi c’est difficile, où tu as l’impression de ramer, y a des matchs où tu fais ton taf, et derrière ça ne paye pas. Ça arrive trop souvent pour moi, c’est vrai que c’est difficile, mais je ne suis pas quelqu’un qui abandonne. J’ai confiance aux gars et moi en tout cas je serai là pour le nouveau stade. »

Quels sont les réels problèmes des Girondins de Bordeaux dans leur non-régularité ? « On a des joueurs de talents comme Henri Saivet qui a du mal dans la durée. On a des joueurs de talents, jeunes mais qui ne sont pas à maturité. Ils sont à la limite du moyen bon au joueur très bon. Comment faire pour arriver à ce niveau-là ? Simplement la régularité. Le problème de Bordeaux aujourd’hui ? Exemple: Henrique qui est une valeur sûre. Mais dans le projet initial, il n’était pas un titulaire. On a des joueurs en devenir, on a rien de concret. C’est dans le collectif que ça passera, chose qu’on n’a pas pour le moment. On doit être régulier, beaucoup plus »

Quels objectifs cette saison ? « Ne pas disputer de coupe d’Europe, ça serait un échec. Surtout qu’on a fait l’impasse cette année. En plus, en ce qui me concerne, c’est difficile car je suis quelqu’un qui a besoin de jouer. La coupe d’Europe a été un moteur dans ma carrière. Après il y a eu des choix qui ont été bien faits car on a réussi à redresser la barre par la suite. L’objectif de fin de saison reste l’Europe quoi qu’il arrive. C’est important pour un club comme Bordeaux. Le jour où j’arrêterai, je veux que Bordeaux ait une équipe pour jouer l’Europe chaque année en amenant une certaine régularité. »

La suite dans la Partie II bientôt publiée…

14 COMMENTAIRES

          • A leur décharge (car moi sur le coup, je voulais le tuer le Cédric) au moment où ça arrive, ça fout les boules et t’es super énervé. Mais personne n’oublie tout ce qu’il a fait, c’est juste un énervement spontané.

          • cela faisait 1 à 0 il restait 2 mn et on a aucune occasion donc voila sur le coup il nous coûte aucun point.

          • Je te l’accorde, mais si sur un contre, à 1-0, on égalise par la chance du Bon Dieu, voilà… Après moi je reconnais l’avoir injurié mais je n’oublis pas tout ce qu’il a fait ! Dans ma tête si Carrasso faisait cette boulette, c’est que l’équipe entière était mal !

          • pour moi si sa boulette nous aurait coûté la victoire ou le match nul j’aurai compris sinon c’est pas la fin du monde comme je l’ai dis à soda met des glaçons sur ton clavier il chauffe lol

          • Je suis d’accord avec toi depuis le début, mais vraiment sur le coup tu te dis pleins de trucs.
            mouahahah ! Enorme Youl ! =D

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