DINAN LEHON FC – GIRONDINS DE BORDEAUX

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Relégués en National 2, les Girondins de Bordeaux vont arpenter le Grand-Ouest de la Bretagne à la Normandie. Face à eux, des équipes composées de vieux briscards et de jeunes prêts à faire leurs preuves, quand l’effectif bordelais n’est aujourd’hui pas encore complet et toujours en rodage.

320 saucisses, 250 galettes, 80 kilos de frites et 600 litres de bières avaient été écoulés pour la montée historique du club de Dinan en N2, premier de la première à la dernière journée en 2022-2023 : l’ambiance qui attend les Bordelais en Bretagne changera du Matmut-Atlantique !

Les Girondins de Bordeaux vont connaître leur premier déplacement dans ce championnat de National 2. Une première pour le club à ce niveau mais ce sera malheureusement sans supporters (ou presque).

En effet, 2700 spectateurs seront attendus au Clos-Gastel, tous Bretons !

Car après une première à domicile à huis clos, les supporters des Girondins de Bordeaux ne pourront pas assister au deuxième match de leur club en Bretagne. Mercredi, la préfecture des Côtes-d’Armor a pris un arrêté pour des raisons de sécurité et  pour les mêmes raisons, sur fond d’opposition entre les deux principaux groupes de supporters, Ultramarines et North Gate. Si les deux groupes ne s’entendent pas de manière officielle, il est fort probable que ce scénario d’interdiction d’accès aux stades, se répète à chaque fois ou presque !

Le Dinan-Léhon FC entame sa deuxième saison en N2, et, après une belle cinquième place la saison dernière, le club vise le maintien. Il part avec un budget d’un million d’euros, tout comme Bordeaux, et avec son entraîneur fétiche Stéphane Lamant, présent depuis 2017.

Si l’évènement est attendu par de nombreux amoureux du ballon rond, il l’est d’autant plus par Sofian Valla. Si les Dinannais le connaissent comme le meilleur buteur de National 2, saison 2023-2024 avec 16 réalisations ! l’attaquant Bleu et Jaune a évolué durant quatre années aux Girondins de Bordeaux (de 2013 à 2017). Club qui lui avait fait confiance alors que le natif de région parisienne ne croyait plus au monde professionnel.
Son coach dit de lui : « C’est quelqu’un qui est instinctif sur le terrain, et c’est pour ça qu’il marque beaucoup de buts. Il a des qualités techniques, des qualités de vitesse aussi. Il sent les coups, et il est souvent bien placé. C’est ce qui lui permet d’être performant. Il est très attaché aux Girondins de Bordeaux, qui restent son club, je pense. Du coup, il est impatient à l’idée de le jouer, de revoir son ancien club, ses anciennes couleurs. C’est quelqu’un qui a un beau visu et une belle image de votre club. Il s’est posé familialement, mais aussi professionnellement. Il a trouvé un job, etc… Il est épanoui humainement, et du coup ça le rend beaucoup plus performant sur le terrain !”.
Souhaitons pour les « Marine et Blanc » que cette malchance qui poursuit tant de clubs, celle où tous les anciens joueurs marquent contre eux, n’ait pas encore lieu ce samedi… comme pour Michaël Nilor, qui l’a prolongée samedi dernier avec le Stade Poitevin (1-1).

Aux Girondins de Bordeaux, Sofian Valla avait été convoqué à deux reprises avec l’équipe première de Ligue 1…

En National 2, chaque club a également sa base de joueurs formée au club et il y a aussi le voyageur. À Dinan Léhon, ce rôle est occupé par Nicolas Pistol, l’expérimenté gardien de but qui avait tapé dans l’œil de Manchester City ! Alors joueur de Drancy et repéré par le Wigan Athletic Football Club (« Ligue One » anglaise) dans un match amical, le natif de Guadeloupe avait alors atterri à ManCity… avant de revenir chez lui quelques jours plus tard à cause de questions financières entre les deux clubs. Une grande déception pour un talent à l’état pur…

Une fort belle rencontre à haute intensité attend donc notre équipe des Girondins de Bordeaux nouvellement constituée, ce samedi 07 septembre 2024 à 18h00 !

L’équipe alignée par Irles :  

Lassana Diabaté  

Nathanaël Baï – Jean Grillot – Cédric Yambéré (c) – Driss Trichard

Noah Ramon – Nama Fofana – Adrien Louveau – Malhory Noc

Yanis Merdji – Soufiane Bahassa

Remplaçants : Georges Grimaud (gb), Nassim Ranem, Sekou Fofana, Nolan Bonte, Malick Seck

 

 

Le classement actuel du championnat de N2 après 3 journées jouées et avec 2 matchs reportés pour les Girondins de Bordeaux.

NDLR :

Pour la retransmission, TV7, la chaîne du groupe « Sud Ouest », est officiellement devenue le diffuseur des Girondins de Bordeaux pour cette saison en National 2. Le média, disponible sur la TNT (canal 33), via toutes les box partout ailleurs (Canal 30) ou sur le site Sud-Ouest.fr, va ainsi retransmettre la totalité des rencontres du championnat jouées à domicile.

Pour les matchs à l’extérieur, il devra à chaque fois obtenir l’autorisation du club hôte.

Cette cession des droits télé se fait gratuitement. La FFF est titulaire des droits d’exploitation audiovisuels des matchs de N2 et N3, mais à titre exceptionnel et pour cette saison uniquement, les clubs qui évoluent dans ces championnats sont autorisés à trouver des accords avec des chaînes régionales, explique la Fédération française de football. La FFF a autorisé le club des Girondins de Bordeaux à concéder les droits de ses matchs à domicile à TV7 pour une diffusion régionale. Les images seront mises à disposition du club adverse. Enfin, les retransmissions, toutes commentées, se feront avec deux caméras pour les rencontres à domicile et une pour celles à l’extérieur.

Bon match à tous, et en direct sur TV7 !

Sodapop

GIRONDINS DE BORDEAUX vs STADE POITEVIN FC

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Pour la toute première fois depuis 1937, le Club Marine et Blanc démarre dans le monde amateur, à huis clos, sans stade affilié, avec un effectif incomplet et sans préparation.

Les Girondins de Bordeaux vont donc débuter leur saison ce samedi 31 août 2024, après avoir vu les deux premières journées de l’équipe de National 2 reportées et la réserve déclarer forfait faute de joueurs. L’équipe première reçoit Poitiers ce jour à 17 heures au stade Sainte-Germaine du Bouscat (retransmission en direct sur TV7 et sudouest.fr) et la réserve se rend à Colomiers (15 heures).

14 joueurs seront sur la feuille de match, dont trois étaient déjà au club la saison dernière : le défenseur Jean Grillot (18 ans), l’attaquant Noah Ramon (19 ans) et le gardien Georges Grimaud (18 ans)

Tous les autres joueurs sont arrivés cette semaine !

Yanis Merdji (US Concarneau. L2)

Deux joueurs comptent près de 250 matchs professionnels en L2 (le latéral Nama Fofana, 34 ans avec 69 matchs, et l’expérimenté attaquant Yanis Merdji, 30 ans avec 179 matchs !) d’autres ont côtoyé la L1/L2 sans s’y imposer complètement (le gardien Diabaté, 21 ans avec 15 matchs de L2, et l’attaquant Malick Seck, 34 ans, 1 match de L1) et enfin certains y ont joué plus régulièrement (le latéral gauche Driss Trichard, 29 ans, totalise 56 matchs en L2, le défenseur/milieu Adrien Louveau, 24 ans, totalise 25 matchs en D1 Polonaise, et l’attaquant Malhaury Noc, 26 ans, compte 27 matchs en D2 Hollandaise)

Adrien Louveau (LKS Lodz. D1 POL)

L’équipe probable : Diabaté (21 ans, Valenciennes L2) – N. Fofana (34 ans, Créteil N2), Grillot (18 ans, formé au club), Trichard (29 ans, Dunkerque L2), Baï (25 ans, Sablé-sur-Sarthe N3) – Grain (29 ans, Trélissac N3), Louveau (22 ans, Lodz D1), Diaby (25 ans, Bayonne N3), Noc (26 ans, Dordrecht D2) – Seck (35 ans, Libourne N2), Merdji (30 ans, Concarneau L2).

Remplaçants : Grimaud (gardien, 18 ans, formé au club), Ramon (19 ans, formé au club), Bonte (20 ans, Lens N3).

Seule autre équipe de la Nouvelle-Aquitaine dans le groupe B de N2, le Stade Poitevin FC est monté la saison dernière en terminant premier de sa poule (20 victoires, 2 nuls, 4 défaites). Vainqueur à Dinan (0-2) lors de la première journée, il s’est incliné face à Bourges, leader et un des grands favoris, lors de la seconde rencontre (1-2)

Benoît Cachenaut (Stade Poitevin FC. N2)

Le groupe de Poitiers : Louis – Marchegay, Jean Étienne, Durimel, Jaques, Aboubacar – Cachenaut, Hervy, Mavuba, Kibundu – Marques, Meriguet, Da Silva, Mbati, Nilor, C. Grégoire.

Sodapop

GÉRARD LOPEZ : Lettre ouverte !

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photo Laurent Theillet / Sud Ouest

Après un long silence Gérard Lopez vient de publier une lettre ouverte sur le site officiel des Girondins de Bordeaux :

“Chères supportrices, Chers supporters, Chers partenaires, employés et vous tous amoureux du club,

Je viens vers vous après quelques semaines sans prise de parole qui s’explique tout d’abord par le fait que nous avons dû nous concentrer pleinement sur la préoccupation première qui était d’éviter la liquidation judiciaire du club, et donc sa disparition pure et simple, sans possibilité de se reconstruire une équipe et un projet sportif avant de nombreuses années.

Mon silence s’explique aussi en partie par la violence exceptionnelle de certains messages profondément malveillants. Ça n’est pas l’objet de cette lettre, mais rien ne justifie que l’on profère de telles menaces. Je comprends la passion qui entoure un club et la douleur engendrée par la situation économique et sportive mais cela n’excuse en rien ces agissements.

Je vous adresse cette lettre pour vous expliquer clairement la situation et notre projet, en assumant également les erreurs que j’ai pu commettre. J’ai analysé attentivement la situation et je considère que j’aurais dû m’investir davantage au niveau local. En effet, la situation du club ces dernières années m’a amené à consacrer une grande partie de mon temps et de mon énergie à mener des discussions financières qui ont notamment permis la diminution significative de la dette financière, mais je n’ai pas assez pris le temps de comprendre la ville et ses acteurs économiques désireux de soutenir sincèrement le club. Je pense qu’un relai local fort a manqué au club pour identifier et me signaler les bonnes volontés, désireuses de s’investir à nos côtés, mais également les dysfonctionnements et divisions qui se sont manifestés et qui sont autant d’héritages pesants d’un passé prestigieux mais parfois difficile.

J’aurais également dû intervenir de manière plus agressive, et disons-le de manière plus autoritaire, sur le volet sportif, comme je l’avais d’ailleurs fait auparavant, et avec succès. Pourtant, les investissements consentis ces deux dernières saisons étaient sans aucune mesure avec ce qui a pu être historiquement investi dans un club de Ligue 2, dans le but de suivre la demande d’entraineurs et de la direction sportive. Malheureusement les résultats n’ont jamais été à la hauteur de nos attentes et des montants versés.

Surtout, nous avons vécu lors de la descente en Ligue 2, tout comme la saison dernière, une faillite sportive totale, et cela à tous les niveaux de responsabilité, en commençant par moi-même. Pour la mémoire exacte des évènements des dernière saisons, Il faut se rappeler que, à l’été 2021, j’ai été contacté par le club et une banque d’affaires, m’expliquant qu’il y avait une situation plus que critique au FCGB, qui amenait le club en liquidation et donc à sa quasi-disparition directe. Afin d’éviter celle-ci, il fallait reprendre des dettes, restructurer, mettre des fonds et travailler d’arrache-pied. Nous l’avons fait et nous avons réussi, en quelques jours seulement, ce qui paraissait être un pari impossible.

A cette époque nous avions déjà autour du club une série de soi-disant investisseurs, qui voulaient le reprendre ou s’associer avec nous sans fonds ou pire avec des faux documents de disponibilité de fonds, et même, dans le cas le plus invraisemblable, un « investisseur » nous demandant un prêt d’argent afin d’investir. Force est de constater que ces propositions étaient toutes plus fantaisistes les unes que les autres et dénuées de réels fondements, voire carrément malhonnêtes. Je déplore cependant que ces mêmes «investisseurs» soient aujourd’hui de retour et même s’il n’est pas nécessaire d’y accorder davantage de sérieux qu’à l’époque, je ne puis que regretter le crédit assez incompréhensible que semble leur accorder certains élus.

Si l’on revient également sur le passé, il convient de rappeler qu’en juillet 2021, le club perdait 67 millions d’euros en Ligue 1, et 128 millions d’euros en cumul entre 2019 et 2011, avec des dettes financières de 40 millions d’euros (11 millions d’euros aujourd’hui) et un total de dettes au-dessus 100 millions d’euros là où nous étions redescendus à la moitié dès 2022. Il nous a alors été impossible de renforcer l’équipe étant donné la situation économique, et pire il nous a été impossible de faire partir une série de joueurs qui avaient un contrat a longue durée et n’avaient aucune valeur sur le marché étant donné leurs salaires. Ce manque de performance sportive, liée à une ambiance dans le vestiaire absolument détestable, nous a amené en Ligue 2 de façon quasi inéluctable. Or, les Girondins de Bordeaux, du fait de ses charges fixes, ne sont pas un club qui devait et pouvait exister dans des divisions inférieures économiquement. Cette descente en Ligue 2 fut suivie par un engouement populaire sans précédent amenant le club à la porte d’une montée immédiate, qui aurait tout changé. Mais à nouveau le sportif a complètement failli à un moment clé, et je m’en veux de ne pas avoir pris la parole dans le vestiaire comme j’avais coutume de le faire lors des derniers matches clés.

Sachez que je regrette aujourd’hui très sincèrement cette passivité qui n’est ni dans ma culture, ni dans mes habitudes. Aussi me suis-je retrouvé au milieu de la pelouse lors du dernier match de cette saison contre Rodez, les larmes aux yeux, regardant les supporters, joueurs et employés présents, en me disant après l’arrêt définitif de la rencontre, que nous ne pouvions en rester là et qu’il fallait se relever.

C’est dans cet état d’esprit que, avec la volonté ferme de remonter dès la saison 23/24, j’ai décidé d’investir un montant sans précédent pour un club français en Ligue 2. Beaucoup critiquent aujourd’hui cette décision qui a engagé mes finances, ce que je peux comprendre. J’ai investi mon argent personnel et ai d’ores et déjà acté que cela n’alourdirait pas la dette du club. Sans connaître le résultat de l’appel d’offre des droits TV, qui se révélera par la suite être catastrophique, nous avions décidé de monter un projet financier à long terme sur cinq ans, ayant comme objectif de ramener le club en Ligue 1 et à un moment donné en Europe.

Quinze investisseurs ont été intéressés, nous avons reçu des propositions d’investissement de quatre d’entre eux, et un cinquième avec une proposition de reprise majoritaire qui n’a jamais été au-delà d’une lettre d’intention. Dans deux des cas les demandes étaient sportives puisque les offres ont émané dès janvier. Nous n’avons pas été capables d’y répondre sur le terrain, car il s’agissait d’une place de barragiste ou proche de celle-ci. Dans la dernière offre la demande était purement financière, en cas de montée en Ligue 1 en deux saisons et le manque à gagner sur les nouveaux droits télé a freiné cet investissement. Il s’agit là d’une problématique de couverture des charges à laquelle la plupart des clubs français seront malheureusement contraints dans les deux prochaines années car comment équilibrer une saison sportive qui nécessite des investissements considérables avec des recettes en forte diminution ? C’est une équation impossible qui nécessite un redimensionnement urgent des clubs. Face à cette impossibilité d’attirer un investisseur, nous n’avons eu d’autre choix que de nous orienter vers la procédure collective et plus précisément le redressement judiciaire pour éviter la liquidation judiciaire pourtant ardemment souhaité par certains qui ne peuvent se qualifier d’amoureux ou de supporteurs d’un club dont ils souhaitaient la disparition pure et simple.

S’est alors présenté un dilemme puisque financièrement la baisse des recettes ne nous permettait plus d’assurer le maintien du statut professionnel et du centre de formation sans un budget d’une vingtaine de millions d’euros, ce qui n’est pas raisonnable en National car cela aurait signifié encore de lourdes pertes pour le club sans garantie d’une remontée automatique la saison suivante.

C’est donc la mort dans l’âme que le club a déposé le statut pro, afin de s’assurer son sauvetage. Je regrette à ce sujet un nouveau manque de communication car il été plus simple et plus respectueux pour vous tous d’expliquer alors les raisons de cette orientation que certains, et je le comprends, ont mal vécu.

Je pense à ce titre aux salariés du club qui se sont beaucoup investis dans leur métier et pour le club et qui subissent aujourd’hui les conséquences d’un plan de sauvegarde de l’emploi pour répondre à nos nouvelles contraintes.

Dès ce moment un budget a été mis en place pour une place en National 1, nous avons travaillé de façon diligente afin d’avoir une équipe compétitive, nous nous sommes battus devant les instances footballistiques avec plus que des arguments, mais des certitudes, sans pour autant avoir été entendus, et donc devant accepter la N2. J’ai par ailleurs investi personnellement de nouveau pour appuyer le budget.

Aujourd’hui, nous allons donc nous battre pour ramener le club là où il n’aurait jamais dû cesser d’être, c’est-à-dire une institution légendaire du football français et de tout premier plan. Nous entendons les critiques et les acceptons quand elles sont fondées ou constructives. Je n’y reviendrais pas mais l’intoxication de certaines fausses « bonnes volontés » abiment encore davantage la situation car elles font naitre de fausses espérances et ne servent que de petites ambitions personnelles et, in fine, purement mercantiles.

Je termine également ce message pour vous informer que je vais m’entourer de deux personnalités qui m’apporteront leurs relais et leur savoir-faire. Le club va nommer M. Arnaud de Carli en tant que vice-président des relations institutionnelles ayant comme mandat de rapprocher le club du tissu local mais aussi avec des fonctions en interne. Arnaud nous apportera son amour pour le club, son relationnel et son dévouement sans faille pour le projet. Nous serons aussi soutenus par M. Guy Cotret actuellement membre du conseil, qui viendra soutenir le club sur les processus financiers, administratifs et étant donné son expérience professionnelle en tant que chef d’entreprise et son expérience dans la gestion des clubs de football et des instances fédérales.

Enfin, je suis très heureux et fier, d’annoncer, l’arrivée prochaine, à mes côtés, d’actionnaires bordelais, tous entrepreneurs à succès, qui font partie depuis un moment de l’écosystème du club et qui au-delà d’être actionnaires, formeront aussi un groupe d’individus sur lesquels nous pourrons compter afin d’avancer dans le projet en ayant leur appui mais aussi leurs idées et leurs réflexions de gens avec un ancrage local fort.

J’espère donc que nous pourrons reconstruire très rapidement, tous ensemble, ce club et suis persuadé qu’après les écueils, nous saurons faire de ce projet notre projet commun.

Bien à vous.

Gerard”

Sodapop

LE CALENDRIER N2 – 2024-2025

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Lancement de la saison des Girondins de Bordeaux ce samedi 31 août contre le Stade Poitevin FC. La rencontre disputée à domicile devra se dérouler au Matmut Atlantique ou à Sainte Germaine (à définir).

Dans l’attente d’une décision, l’effectif du coach Bruno Irles continue de se construire jusqu’à ce soir lundi 24h00 date limite d’enregistrement des licences…

les dernières arrivées à ce jour :

Over Mandanda, Omar Sané et Elhadji Malick Seck (Libourne, N2),
Issam Ben Khémis (Angoulême, N2),
Sekou Fofana, N’Famady Diaby (Aviron Bayonnais),
Pape Massar Djitte (UF Mâconnais),
Nathanaël Bai (Sablé, N3),
Junah Zuccolotto (Châtellerault, N3),
Malhory Noc (Dordrecht, Pays-Bas),
Jérémy Grain (Trélissac, N2),
Nolan Bonté (Lens B, N3)

Sodapop

Première de N2 le 31/08/2024 contre Poitiers

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Le Club Amateur de Football des Girondins de Bordeaux a obtenu un report de son deuxième match de championnat de National 2. Il débutera donc à domicile face à Poitiers le 31 août prochain à 18h00.

Pour cela, les dirigeants au scapulaire devront constituer auparavant l’effectif de 4 équipes pour jouer dans les compétitions nationales en séniors et en jeunes.

Admar Lopes aura pour but de former un effectif de l’équipe 1 et Bordeaux va devoir proposer des contrats fédéraux payants à ces joueurs. Il n’est pas acté non plus qu’Erwan Lannuzel soit maintenu à son poste de coach, lui qui assurait l’intérim depuis un mois.

Le club ne parle plus d’ambition, mais de nombre de joueurs à recruter pour arriver à constituer une équipe. Toutefois, le club bordelais, en situation de redressement judiciaire, est contraint par un budget réduit. Ce dernier pourrait être de 1M€ brut pour 4 équipes ! National 2, National 3 et deux équipes de jeunes, sous peine d’être sanctionné. Un tel budget Pour la National 2 demeure juste acceptable (l’AS Cannes candidat à la montée, présente un budget 4,5 fois plus conséquent !) , sachant qu’il ne reste plus beaucoup de joueurs sur le marché…. Alors pour former deux équipes N2-N3, on ose imaginer le pire !!! Les responsables de ces équipes ont été prévenus ce jour lundi.

À noté également que Le club renonce aussi aux deux catégories phares U17N et U19N !

Dernière info : on devrait pouvoir revoir les Girondins de Bordeaux au Matmut Atlantique, puisque le club a émis le souhait de continuer de jouer dans son enceinte.

Sodapop

 

Liquidation judiciaire et la force du Blason ?

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Le spécialiste du financement des clubs de Foot, David Gluzman, est intervenu  dans le Talk sur WebGirondins et a expliqué pourquoi la rétrogradation en 4ème Division (National 2) reste un frein au développement du club.

Selon son analyse,  il n’est pas sûr qu’un futur repreneur ne soit aujourd’hui pleinement tenté par le fait de repartir d’aussi bas et avec un restant de dettes dont il devra un jour s’acquitter. Le spectre de la liquidation n’est donc pas totalement éloigné et resterait sans doute la meilleure solution pour tout assainir et repartir à zéro…

Extraits : 

« Comme j’ai le nez dans les chiffres depuis des années, j’ai vu venir l’iceberg. La rétrogradation est regrettable par rapport à l’attractivité du club pour un éventuel projet de reprise. »

Les ressources en N2/N3 seront les mêmes :

« Les rentrées d’argent sont les mêmes entre un club non professionnel en National 1 et un club amateur en National 2. Tu dépends de la billetterie, de ton sponsoring et des subventions essentiellement. Les droits TV en National 1 sont risibles ! Les ressources restent les mêmes, idem pour les charges, car nous n’avons quasiment plus de joueurs sous contrat. On a un plan social en cours qui va couter plusieurs millions (8M€ selon les médias, NDLR). Ce sera la même chose en National 1 ou en National 2. »

Le passif de plusieurs M€ pose problème :

« Le vrai problème est que ça déclare ton plan de trésorerie, s’il y avait un plan de reprise pour racheter les Girondins ou si l’investisseur était intéressé. Le problème c’est ce décalage dans le temps pour retrouver la Ligue 2 et des revenus. En National 2, tu n’as qu’une montée par groupe. L’AS Cannes pour monter cette année c’est 4M€ de budget, c’est énorme ! »

Un passif lourd à porter :

« Est-ce qu’une liquidation judiciaire et une disparition du passif ne seraient pas moins casse-coup qu’un redémarrage en National 2, sans joueurs, groupe, salarié et compétences, mais avec un passif à étaler avec une charge annuelle de 1 à 2M€ par an à rembourser sur 10 ans ? Quitte à repartir en Régional 1 ou au niveau de l’association en National 3, est-ce que ce ne serait pas opportun de liquider pour faire disparaitre le passif ? Je me pose la question ! »

La Force du Blason :

Le journaliste Walid Acherchour a lui évoqué l’attractivité du Club pour attirer des joueurs de toutes les divisions de National afin de remonter rapidement en N1.

« Je pense quand même que dans ces divisions-là, la force de l’écusson parlera. Jouer à Bordeaux, faire partie de l’aventure de Bordeaux… Un joueur de N2 aujourd’hui peut aller en N3, même un joueur de National peut aller en N3 à Bordeaux, en se disant que s’il fait remonter Bordeaux au niveau d’au-dessus, ça peut être un très beau challenge, pour derrière prendre la vague d’un possible retour au très haut niveau… C’est une possibilité, même s’il y en a qui te diront ‘non, je ne pense qu’à mon oseille, je ne vais pas y aller’. Mais l’histoire bordelaise peut parler à certains joueurs, et notamment la force du Club… Attention, tu as maintenant la nouvelle réforme en National 2, où c’est beaucoup plus dur de monter car il y aura des groupes réduits, et donc des chances de montées un peu plus compliquées… Mais je pense que N2-N3, si tu as un bon petit budget, et que tu t’appelles Bordeaux, tu vas remonter rapidement en National. Puis, ce sera National – Ligue 2, et peut-être qu’il faudra un peu plus de temps… Mais tant que Gérard Lopez, le fossoyeur de ce club, qui l’a récupéré 12ème de Ligue 1, sera là… ».

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Que sont-ils devenus après un dépôt de bilan ?

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C’est l’expression de « boire le calice jusqu’à la lie » qui prend tout son sens. Deux jours après avoir annoncé qu’ils ne feraient pas appel de leur rétrogradation administrative en National 1 devant la DNCG, les Girondins de Bordeaux en la personne de Gérard Lopez ont fait part à la FFF de leur décision d’abandonner leur statut professionnel acquis en 1937. Cette décision entraînera une série de départs sans précédent et la fermeture de leur centre de formation. Ce jeudi, le club a aussi confirmé sa mise en faillite.

Mais, à l’identique des Girondins de Bordeaux d’autres clubs ont eux aussi subi les foudres de la DNCG…

Après une descente aux enfers en 2017 (dépôt de bilan) le Sporting Bastia retrouve la Ligue 2 pour la saison 2021-2022. C’était il y a 7 ans, déjà. Alors relégué sportivement en L2, le SCB allait finalement atterrir quatre échelons plus bas, en National 3 : 30 millions d’euros de dettes, dépôt de bilan, 50 salariés sur le carreau, tout à reconstruire. Samedi 27 juillet 2021, au stade Armand-Cesari, le « Sporting Club de la Corse », retrouvait, après un long chemin, le monde professionnel face à Nîmes (1-1), tout frais descendu de L1. Depuis, le club s’est structuré sous la forme d’une Société coopérative d’intérêts collectifs (SCIC), avec les supporteurs au cœur du projet, les Socios étoile club bastiais. Il s’agit d’un modèle de société participatif et collaboratif permettant d’intégrer différents acteurs aux décisions stratégiques (fondateurs, supporters, salariés et anciens salariés, acteurs économiques, collectivités).

« C’est un modèle unique, on détient 20 % du capital du club, indique Guillaume Longo (socio n° 7 du SCB) à « 20 Minutes ». Nous sommes consultés, on est forces de proposition et on a un droit de regard. On n’est pas d’accord sur tout, mais on trouve toujours des arrangements ! »

Mais si les Corses on refait surface saison après saison et de fort belle manière, tous les clubs ayant déposé le bilan durant ces dernières années n’ont pas connu pareille résurrection…

Retour sur les différents destins des clubs de l’élite française (Bastia y compris) à avoir connu la même déconvenue depuis vingt ans…

Ils sont vite remontés à la surface :

Le Racing Club de Strasbourg

Cette épopée spectaculaire, le Racing la doit beaucoup à ses supporters. À la fin de la saison 2008-2009, le club rate d’une place la montée en Ligue 1. L’année suivante marque le début de la désillusion. Relégué en National, le club est déjà très fragile financièrement. Il espère rapidement retrouver l’élite, mais rate une deuxième montée en trois ans, en terminant à la quatrième place. Strasbourg est alors confronté à un déficit estimé à 4,5 millions d’euros. Il est liquidé judiciairement le 22 août 2011 et rétrogradé en CFA 2 (désormais National 3). Il devient propriété d’un groupe d’investisseurs mené par le président actuel, Marc Keller. Malgré cette descente aux enfers, les supporters continuent d’encourager leur équipe au stade. Près de 10 000 spectateurs effectuent le déplacement pour voir jouer leur équipe contre l’AS Illzach-Modenheim et le SC Schiltigheim (derbys alsaciens).

En à peine deux ans, le club réalise deux montées consécutives et parvient à retrouver le National. En mai 2016, à l’occasion du dernier match de l’année face à Colomiers, la Meinau reçoit 27 820 spectateurs. Jamais une telle affluence n’avait été enregistrée pour un match de troisième division. Malgré la victoire, Strasbourg termine quatrième et manque encore une fois la montée de peu. Lors de l’exercice 2016-2017, le Racing retrouve la Ligue 2. Un an plus tard, le club fait son retour dans l’élite. Il fait chuter à la Meinau le PSG le 2 décembre 2017, pour la première fois de la saison (2-1)

Grenoble Foot 38

Deux années seulement ont suffi à provoquer le déclin du GF38. Trois ans après avoir évolué en Ligue 1 pour la première fois de son histoire, le club isérois vit deux saisons cauchemardesques (2009-2010 et 2010-2011) et est au plus mal. En 2010, le GF38 chute en Ligue 2, puis dégringole dans la foulée en troisième division. Le club accuse alors un déficit de 2,9 millions d’euros. Il dépose le bilan la même année que Strasbourg, le 5 juillet 2011, et subit une liquidation judiciaire, suivie d’une rétrogradation en CFA 2. L’année suivante, le club remonte en CFA (National 2), mais doit attendre cinq années avant de retrouver le monde professionnel et le National. Son passage en troisième division n’est qu’un éclair, puisqu’il retrouve la Ligue 2 un an plus tard.

Sporting Bastia

Quatre montées, en à peine quatre ans. Les Corses impressionnent et n’ont même a pas eu le temps de végéter dans le monde amateur. Lors de la saison 2016-2017, le club est dernier de Ligue 1 et doit être relégué en Ligue 2. Très mal en point financièrement avec une dette de 21 millions d’euros, les Bastiais déposent le bilan et repartent de National 3. Pour les supporters, c’est le grand désarroi. Mais la traversée du désert ne sera pas aussi longue qu’ils ne l’imaginent alors. Le Sporting est racheté en août 2017 par deux entrepreneurs corses, Claude Ferrandi et Pierre-Noël Luiggi. Après deux saisons en quatrième division, Bastia grimpe en National 2, puis en National dans la foulée. Quatre années après sa chute, le club retrouvera le monde professionnel et la Ligue 2.

Ils remontent doucement la pente :

Le Mans

Nous sommes aux débuts des années 2000. Le Mans espère jouer l’Europe et vient de disputer trois demi-finales de Coupe de la Ligue successives (2006, 2007 et 2008). Pourtant, la saison 2009-2010 s’avère plus compliquée que prévu pour les Sarthois. 18es de Ligue 1, ils sont logiquement relégués en Ligue 2. Ils espèrent alors la remontée immédiate, mais la ratent d’une place (4e). C’est le début du cauchemar pour le club.

Endetté à hauteur de 14,4 millions d’euros, notamment par la construction de son nouveau stade la MMArena, il est contraint de déposé le bilan devant le tribunal de commerce de Nantes durant l’été 2013. Malgré plusieurs recours, les Manceaux sont relégués en division d’honneur (Régional 1), avant de passer trois saisons en National 3. En 2019, ils retrouvent enfin la Ligue 2, mais ne parviennent pas à se maintenir. Avant-dernier du championnat lors de l’arrêt des compétitions en mars 2020 en raison du Covid-19, le club sarthois est finalement relégué. Il évolue en National  pour la saison 2023-2024,pour la quatrième saison consécutive.

Sedan

En 2012, Sedan est dans la course pour la montée en Ligue 1. Mais le président de l’époque, Pascal Urano, cesse de donner de l’argent et contraint le CSSA à vendre ses meilleurs joueurs. Lors de l’exercice suivant, l’équipe s’écroule et est logiquement reléguée en National. En cessation de paiement, Sedan est mis en liquidation judiciaire le 8 août 2013 et doit déposer le bilan. Initialement relégué en CFA, le club est finalement rétrogradé en CFA 2, à l’instar de Strasbourg. Il grimpe dans la foulée en National 2, puis en National. Mais depuis 2017, le club stagne en National 2. Lors de l’exercice 2019-2020, Sedan termine deuxième du groupe A, juste derrière… Bastia.la Fédération Française de football décide de promouvoir administrativement le club de Sedan en National 1 grâce à ces résultats sur cet exercice. Sedan se retrouve avec une équipe bâti pour jouer à l’échelon en dessous. En effet, le recrutement a été effectué avant la décision de la Fédération Française. Sedan crée cependant la surprise et finit à une belle 8ème place. Le club dévoile un nouveau logo, crée en concertation cette fois-ci avec les supporters.

Mais, à la suite de ces problèmes financiers, le club pourtant classé 7e de National la saison 2022-2023, est d’abord rétrogradé administrativement en National 2 par la DNCG. Le club fait appel mais est ensuite exclu des championnats nationaux le 4 juillet 2023. Saisis par le club, le CNOSF émet un avis favorable au maintien du CS Sedan Ardennes en National, mais le Comité exécutif (Comex) de la FFF décide le 3 août 2023 de ne pas suivre la proposition de conciliation du CNOSF, confirmant la rétrogradation du club en Régional 1. À la suite de l’infirmation de la conciliation du CNOSF par le Comex de la FFF, le club saisit le Tribunal Administratif des Sports et suspend son exclusion des championnats nationaux par un recours en référé. Le Tribunal Administratif des Sports rend son verdict final le 8 août 2023 en rejetant le recours du club, ce qui confirme l’exclusion des championnat nationaux pour la saison 2023-2024. Le club dépose le bilan le 24 août 2023 auprès du tribunal de commerce de Sedan. Il repart en Régional 3 (huitième division) à compter de la saison 2023-2024.

Ils ont totalement disparu du haut niveau :

Arles-Avignon

Arles-Avignon l’a prouvé : du professionnalisme à l’amateurisme, il n’y a qu’un pas. Le club provençal accède pour la première fois de son histoire à l’élite du championnat de France en 2010. Mais le rêve ne dure qu’un an. Cinq années plus tard, Arles-Avignon entame une chute vertigineuse. Après avoir terminé à la 20e place de Ligue 2 lors de l’exercice 2014-2015, la DNCG rétrograde le club en CFA.

Le cauchemar est alors loin d’être fini : le 16 octobre 2015, après seulement sept journées de championnat, le club connaît une rétrogradation judiciaire et dépose le bilan. Les Lions sont alors relégués en Division d’Honneur Régionale (Régional 2). Depuis, le club n’est plus jamais parvenu à retrouver un niveau national et végète dans le monde amateur. Il a d’ailleurs été rebaptisé par son nom d’origine : l’Athlétic Club arlésien et a disputé le championnat de Régionale 1 lors de la saison 2023-2024.

FC Gueugnon

Le club connaît un certain âge d’or dans les années 1990 : une demi-finale de Coupe de France (1991), une saison en première division (1995-1996), puis un trophée de la Coupe de la Ligue française de football en 2000 face au PSG, synonyme de qualification pour l’Europe. Lors de l’exercice 2007-2008, le club termine 11e de Ligue 1 et est relégué en National. Une année plus tard, l’ancien international Tony Vairelles reprend les rênes. Mais son arrivée ne résout rien et le déficit se creuse. En avril 2011, le tribunal de commerce de Mâcon liquide Gueugnon, alors que le championnat n’est pas encore terminé. Le club est relégué en Division d’Honneur (Régional 1). Dix ans après sa liquidation, il végète dans l’amateurisme et stagne encore en National 3.

Pour ses 80 ans d’existence le FC Gueugnon s’offre en 2020 un nouveau logo… Le design affiné, combiné à une touche artistique de haute volée, a rapidement convaincu les plus fervents supporters du club ! Quand je vois le pauvre logo qu’on se trimbale depuis des lustres aux Girondins de Bordeaux et la qualité de ce que réalise certains designers méconnus, je me dis qu’on a décidément jamais rien compris du côté du port de la Lune…

Bref, continuons…

Évian Thonon-Gaillard

Tout va très vite dans le sport. En 2013, Evian Thonon-Gaillard est finaliste de la Coupe de France. Deux ans plus tard, le club descend en Ligue 2. Il termine alors 18e et est relégué une nouvelle fois, en National. Mais au vu de la situation financière du club, la DNCG refuse que l’équipe évolue à ce niveau et l’envoie en CFA. Le 6 décembre 2016, le tribunal de commerce de Thonon-les-Bains prononce la liquidation judiciaire du club. Les droits sportifs sont alors transférés à la nouvelle association Thonon Évian Savoie Football Club et le club est relégué en… Régional 2. Depuis et à ce jour, Évian évolue en National 2 et peut espérer entrevoir de meilleurs jours devant lui.

Sodapop

Gérard Lopez s’explique sur la situation du FCGB

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Depuis le fiasco du retrait de Fenway Sports Group, Gérard Lopez, propriétaire des Girondins de Bordeaux relégués en National à titre conservatoire s’explique dans un entretien AFP sur « la situation critique » du Club Scapulaire. Silencieux depuis 9 mois, le président jusqu’à là plus transparent que Marine et Blanc devant les médias, évoque l’espoir d’éviter une liquidation judiciaire entre Coût du stade, crise des droits TV et trou financier récurrent…

Propos recueillis par Raphaël PERRY :

RP: Pourquoi sortez-vous du silence aujourd’hui ?

GL: « D’une part parce que la situation est grave, d’autre part parce qu’il faut rétablir quelques vérités. Tout le monde a le droit d’avoir des explications sur les derniers 19 mois des négociations qui ont été menées. C’est le moment de parler alors que jusque-là, j’ai travaillé. Là, on commence à voir beaucoup plus clair donc je vais devoir et vouloir parler avec les joueurs, le coach et Admar Lopes (directeur sportif). On a essayé de les garder dans une bulle car dans ce genre de situations, les variables changent tous les jours, leur parler, c’est un truc à les rendre fous. »

RP: La fin des discussions avec le groupe américain Fenway (FSG) a-t-elle été une douche froide ?

GL: « La non-montée en L1 la saison dernière a été la vraie douche froide, le vrai coup de massue. On est passé à un point de tout changer en montant mais il y a eu le match à Annecy, le match lunaire contre Rodez. Bordeaux n’est pas du tout taillé pour la L2. Quand on l’a repris (en 2021), le club avait 100 millions d’euros de dettes, une perte de 80 millions par an. On a investi 60 millions d’euros au total, ce qui est énorme, pour se redonner une chance de monter mais il y a eu une drôle de sensation lors de la 1ère journée avec ce match perdu à Pau (3-0), comme si c’était une continuité de la fin de saison précédente. C’est là qu’on a décidé, si l’on n’arrive pas à remonter en L1, de faire rentrer des partenaires. »

RP: Deux d’entre eux ont été loin dans les discussions ?

GL: « Le premier était un fonds d’investissement qui, en janvier, voulait avoir une certitude sportive qu’on allait jouer la montée. On était incapable de donner cette garantie. Le second était une banque qui voulait la garantie, en mars, qu’on ne descende pas en National, ce qu’on a pu garantir que très tard dans la saison. Puis en avril, on a été recontacté par Fenway et là sont apparus deux éléments primordiaux. D’abord les coûts de fonctionnement du club et surtout du stade, entre le loyer annuel et les arriérés (42,5 millions d’euros estimés). Puis le deuxième aspect, le plus catastrophique pour nous: la non-décision sur les droits TV. Donc FSG s’est retiré. »

RP: Quelle est la situation financière aujourd’hui ?

GL: « Elle requiert 42 millions d’euros d’investissement, hors vente de joueurs. C’est pour cela qu’on a cherché à s’adosser avec quelqu’un, pour partager le risque. Aujourd’hui, on est dans une situation critique parce qu’à terme, même en ayant réduit la dette initiale de 75%, avec la crise des droits TV, il y a une tempête parfaite, avec des nuages gris virant au noir foncé, tout simplement parce que de façon macro-économique, le foot français vient de prendre une claque et nous, on est en première ligne car en termes de timing, on était en négociations avec des gens pour qui c’était important ».

RP: Quels sont les scénarios, à cinq jours de l’appel devant la DNCG ?

GL: « Il y en a trois. Je ne veux pas donner de faux espoir. On travaille sur les trois.

Le premier est de trouver un partenaire de dernière minute. On a été approché par beaucoup de monde mais qui, malheureusement, n’ont pas les moyens. Pour un investisseur qui ne veut pas vendre de joueurs, l’investissement initial est de 200 millions sur les quatre ou cinq années à venir. S’il vend des joueurs, c’est 80 millions d’euros. C’est l’option la plus optimiste au premier abord, mais boucher le trou maintenant ne serait que reporter le problème à plus tard, on l’a vu avec la non-montée.

La deuxième option, c’est la liquidation et la disparition du club.

Enfin, il y a l’exemple du sauvetage de clubs avec passage dans des divisions plus inférieures, en se donnant deux trois ans de pause pour reconstruire. »

Bizarrement, Gérard Lopez n’évoque pas le scénario de « Sud-Ouest » ci-dessous où le quotidien met en avant les responsabilités d’actionnaire et de propriétaire du dirigeant.

On a donc un président qui a une conception très extensible de la vérité !

Pourquoi ne comble-t-il pas lui-même, pourquoi ne finance-t-il pas lui-même la saison comme 99% des actionnaires majoritaires et comme il l’a dit qu’il le ferait précédemment ? 

Bref, cet interview est criante d’irresponsabilités !

« Messieurs, Les jeux sont faits ! » (lancement de la bille) « Rien ne va plus ! » (fin des mises, la sortie du numéro gagnant étant imminente)

Sodapop

NDLR :

Raphaël Perry : Girondin de cœur, journaliste depuis l’avènement des sites internet, passé par la radio Wit FM puis depuis 19 ans à l’AFP Bordeaux où il couvre tout le sport. Trois Coupes du monde couvertes (une en foot, deux en rugby), sa couleur préférée est le bleu, celui de son premier maillot enfilé en 1983. Sous le charme de l’équipe de France depuis Séville, n’a pas raté beaucoup de matches depuis. Il a publié en octobre 2021 « Bleus éphémères » (Hugo Sport), consacré aux 244 joueurs ne comptant qu’une seule sélection en équipe de France.

FENWAY SPORTS GROUP étudie l’acquisition du FC Girondins de Bordeaux.

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Ces derniers jours, Fenway Sports Group détentrice du grand club anglais du Liverpool FC a exprimé son intérêt pour l’acquisition potentielle du club de football français des Girondins de Bordeaux

Image : Jürgen Klopp aux côtés de John W. Henry et son épouse Linda Pizzuti

Le FSG est un poids lourd dans la gestion de clubs et d’athlètes. Avec à sa tête le fondateur John Henry, 600ème fortune de la planète, le FSG a dans ses actionnaires LeBron James, la mégastar du Basket américain. Il compte aussi les clubs de la franchise de baseball des Red Sox de Boston, celle de NHL des Penguins de Pittsburgh, l’équipe de Liverpool FC depuis 2010, et l’écurie automobile Nascar Roush Fenway Racing.

Image : LeBron James Becomes Partner at Fenway Sports Group, Owner of Red Sox and Liverpool FC

Aujourd’hui, le groupe pour diverses raisons se lance dans l’acquisition de clubs de football pour constituer une multipropriété d’équipes et profiter des avantages que celle-ci offre :

En effet :

  1. Depuis le Brexit en 2021 les clubs outre-Manche ne sont plus en mesure de recruter des joueurs de moins de 18 ans en provenance de l’étranger. Ainsi, Posséder un club dans un pays qui est toujours membre de l’Union européenne peut aider à contourner ces règles, car les joueurs peuvent y être basés jusqu’à l’âge adulte.
  2. Avoir un club en Europe permet à Liverpool de faire des échanges de joueurs sous la forme de prêts et de développer les talents de Liverpool dans les clubs filleuls situés dans un championnat compétitif. La Ligue 2 par exemple. De fait, cela permet au club parent d’avoir plus de contrôle sur le temps de jeu des joueurs prêté, et d’instaurer un système de jeu identique d’un club à l’autre, tout en partageant les bonnes pratiques en matière d’analyse et de recrutement.

David Gluzman, spécialiste de la multipropriété des clubs, et en financement structuré, explique pourquoi dans la situation actuelle des Girondins de Bordeaux l’option FSG peut sauver le club à court terme. Il explique qu’il existe des multipropriétés vertueuses :

« Je n’ai pas l’impression que Troyes, Valenciennes soient en danger financièrement malgré la descente (VA est en National, et ESTAC également). Ils en seraient où s’ils étaient restés sous la propriété de Daniel Masoni (Troyes) et d’Eddy Zdiziech (Valenciennes) ? Évidemment, ils ne font pas tout bien, mais ils t’assurent un certain matelas financier. Aujourd’hui, il y a plus de 250 clubs qui sont sous multipropriété. Il y a différents schémas et formes de multipropriété. Il y a en a des vertueuses, et d’autres qui sont uniquement financières et déshumanisantes. Ne prenons pas peur parce que c’est américain et que c’est de la multipropriété. Même si je suis personnellement pour que ce soit mieux régulé. » 

Alain Giresse, deux fois Champion de France avec Bordeaux (1984,1985), s’est exprimée également sur France 3 Aquitaine au sujet de la situation du club et du possible rachat des Girondins par le groupe américain Fenway Sports Group. :

« Ils sont déjà dans le football et je pense qu’ils s’appuieront sur des gens capables de faire fonctionner un club de football. Et non pas comme ceux qui étaient ici précédemment avec les Girondins ! Il y a deux aspects : le plan économique est une chose, savoir gérer un club de football en France en est une autre. »

En attendant, plusieurs noms ont commencé à circuler, en plus évidemment de John W. Henry, propriétaire du Fenway Sports Group.

Celui de Michael Edwards principalement, au poste de directeur du football pour FSG, avec pour mission de trouver d’autres clubs à acquérir, dans la stratégie de développement du groupe. En plus de Michael Edwards, toute une équipe serai constituée sur le plan opérationnel par l’équipe de football de FSG, qui compte également dans ses rangs Julian Ward (Analyste en chef du Portugal, recruteur pour Manchester City, recruteur pour Liverpool, mais également directeur technique et directeur sportif des Reds) et Pedro Marques (le directeur du développement du football, passé notamment par Benfica en tant que directeur technique pendant six ans).

Le 09 juillet dernier le gendarme financier du football, la DNCG, avait rétrogradé le Football Club des Girondins de Bordeaux en National (N1). Une décision attendue puisque le plan initial, à savoir l’arrivée d’un investisseur (fonds d’investissement américain) n’était plus à l’ordre du jour, du fait des réticences de ce dernier, la faute notamment à l’incertitude des droits TV.

Le FCGB et le FSG avaient d’ailleurs communiqué après l’officialisation de la rétrogradation en National 1 :

LE COMMUNIQUÉ DU FCGB :

« Le FC Girondins de Bordeaux poursuit ses discussions avec Fenway Sports Group en vue de la commission d’appel de la DNCG.

Lors de l’audition du 27 juin dernier, la DNCG avait prononcé un sursis à statuer pour le FC Girondins de Bordeaux aux fins d’apporter toutes les garanties nécessaires au financement de la saison 2024-2025. Pour le moment, l’état d’avancement du dossier a conduit la DNCG à prononcer la relégation du club en Championnat National 1.

Le club fait appel de cette décision et dispose désormais du temps nécessaire pour finaliser l’une des options qui permettra de garantir le financement de la saison prochaine.

A ce titre, le projet de cession d’une part majoritaire du capital à Fenway Sports Group a été exposé ce matin à la DNCG en présence de ses représentants et nous travaillons, main dans la main avec eux, dans le cadre de la poursuite des négociations et des due diligence. »

COMMUNIQUÉ DU FENWAY SPORTS GROUP :

“Fenway Sports Group étudie actuellement l’acquisition du FC Girondins de Bordeaux. Nous venons d’engager les discussions et ne souhaitons faire aucun commentaire au cours de cette phase exploratoire.”

Faisant suite à la décision de la DNCG, un appel a été réalisé par le Club.

D’ici le prochain passage devant la DNCG, le FCGB, et surtout Gérard Lopez, mise alors sur la signature de la vente du Club – au niveau majoritaire – au Fenway Sports Group !

Il n’y a désormais plus d’autre solution que le “Closing” soit effectif avant le passage du club en appel, sinon le club disparaîtra !

En attendant, plusieurs décisions semblent pilotées par Thomas Jacquemier, directeur général des Girondins, sous une forme de cogestion avec le groupe américain.

Sodapop

 

EURO 2024 : FRANCE – POLOGNE

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– LE MATCH –

La phase de poules de l’Euro 2024 se termine pour les Bleus ! La France jouera sa troisième journée du groupe D, ce mardi dès 18h00. La sélection tricolore affrontera la Pologne de Robert Lewandowski, du côté du Signal Iduna Park de Dortmund.

Pour le moment, la France est à la 2e place de cette poule. Elle compte toutefois le même nombre de points que les Pays-Bas (1er). Possédant aussi la même différence de buts, c’est l’attaque qui les départage (2 buts inscrits pour les Pays-Bas et 1 pour la France). L’équipe de Didier Deschamps s’attend donc à mettre la pression sur les Néerlandais, qui joueront en même temps face à l’Autriche, lors de cette ultime journée.

Les Bleus seront les grands favoris de cette rencontre contre la Pologne. Leur prochain adversaire n’a toujours pas pris le moindre point dans cet Euro 2024 et est d’ores et déjà certain d’être éliminé à l’issue de la phase de poules.

– ANALYSE –

Chez les Bleus :

Faisant partie des grands favoris de cet Euro 2024, la France ne compte pas baisser le pied dans cette ultime journée de la phase de poules. Les Bleus sont parvenus à prendre 4 points après leurs 2 premières rencontres dans ce groupe D.

Au terme d’un match très physique, ils se sont lancés avec un succès contre l’Autriche (0-1). Un CSC de Maximilian Wöber a décidé de l’issue de cette rencontre. L’équipe de Didier Deschamps comptait ensuite poursuivre face aux Pays-Bas, pour le choc de cette poule.

Avec un Kylian Mbappé qui est resté sur le banc, elle n’a toutefois pas réussi à s’imposer contre les Oranje (0-0). La sélection tricolore a fait preuve de maladresse devant le but adverse, et notamment Antoine Griezmann.

Elle est d’ailleurs passée tout près de la correctionnelle, lorsque Xavi Simons pensait ouvrir le score à la 69e minute de jeu. Le but néerlandais a cependant été refusé pour une position de hors-jeu de Denzel Dumfries, qui gênait Mike Maignan.

Avec ce score de parité, la France reste à la 2e place du groupe D avant la dernière journée. Les Bleus vont néanmoins tout faire pour aller chercher la position de leader, qui leur offrirait un 8e de finale bien plus abordable. Ils tenteront donc de s’offrir un succès prolifique face à la Pologne, alors que les Pays-Bas joueront, dans le même temps, une partie bien plus compliquée contre l’Autriche.

Chez les Polonais :

Le prochain adversaire de la France a certainement pris un gros coup sur la tête. Il avait parfaitement débuté lors de son entrée en lice, face aux Pays-Bas, en ouvrant le score grâce à Adam Buksa à la 16e minute de jeu. Les Oranges ont tout de même su inverser la tendance et aller chercher la victoire (1-2).

Les hommes de Michal Probierz disputaient alors une rencontre déjà décisive face à l’Autriche. Et ils sont tombés de haut… Malgré l’entrée en jeu de Robert Lewandowski en seconde période, la Pologne s’est inclinée lors de cette deuxième journée (1-3).

Désormais, elle est certaine de terminer à la dernière place de ce groupe D et donc de sortir de cet Euro après la phase de poules.

– LES EFFECTIFS –

Chez les Bleus :

Dans les rangs tricolores, l’état de santé de Kylian Mbappé est encore au centre de toutes les attentions. Après sa fracture du nez lors du premier match face à l’Autriche, le capitaine des Bleus est resté sur le banc contre les Pays-Bas.

Il a toutefois pu reprendre contre les jeunes de Paderborn, samedi dernier, avec ceux qui n’ont peu ou pas joué contre les Pays-Bas. Cela laisse présager de bonnes nouvelles pour la prochaine rencontre face à la Pologne. Il n’est pas le seul joueur incertain. Kingsley Coman est touché au mollet et ne sait pas encore s’il pourra tenir sa place.

Une chose est certaine, Didier Deschamps devrait encore compter sur une défense particulièrement solide. Mike Maignan se montre intraitable dans le but tricolore depuis le début de la compétition. Il n’a toujours pas encaissé le moindre but. William Saliba s’est fait sa place dans la charnière centrale, à côté de Dayot Upamecano, alors que Jules Koundé rassure au poste de latéral droit.

Le milieu des Bleus est également rassurant. N’Golo Kanté est déjà redevenu indispensable sous les ordres de Didier Deschamps. Il a brillé lors des 2 premières rencontres des siens dans cet Euro 2024, en étant élu homme du match par 2 fois. Adrien Rabiot fait le travail, alors qu’Aurélien Tchouaméni a pu revenir à la compétition contre les Pays-Bas.

C’est surtout le secteur offensif des Tricolores qui doit faire mieux. En l’absence de Kylian Mbappé, les autres cadres n’ont pas réussi à briller. Antoine Griezmann, bien que plus en vue que lors du premier match, a été maladroit contre les Oranges.

Ousmane Dembélé a lui du mal à faire des différences, alors que Marcus Thuram ne parvient pas réellement à exister seul à la pointe de l’attaque. Ils devront montrer bien mieux pour conclure cette phase de poules.

Chez les Polonais :

Même si elle n’a plus rien à jouer, il faudra se méfier de la Pologne. Blessé juste avant le début de cet Euro 2024, Robert Lewandowski a pu revenir, en cours de jeu, contre l’Autriche. La star polonaise aura certainement encore plus de temps de jeu face aux Bleus.

Wojciech Szczesny sera aussi à suivre de près dans cette rencontre. Le portier risque d’avoir beaucoup de travail face aux assauts tricolores. Il tentera de sortir le grand jeu pour aider les siens à rester dans le match. D’autres éléments, comme Piotr Zielinski ou Przemyslaw Frankowski, pourraient bien poser des problèmes à la défense française

– PRONOSTIC –

La France est très attendue dans cette dernière affiche du groupe D de l’Euro 2024. Avant toute chose, les Bleus veulent assurer leur place en 8es de finale. Ce ne sera toutefois pas leur seul objectif contre la Pologne. Les hommes de Didier Deschamps comptent bien terminer en tête de cette poule, pour s’offrir un 8e de finale plus abordable.

Ils n’auront pas réellement le choix lors de ce match. Leur prochain adversaire n’a plus rien à espérer, puisqu’il est certain de finir à la dernière position. Les coéquipiers d’Antoine Griezmann voudront donc sortir le grand jeu. Ils feront tout pour s’offrir un large succès, alors que la 1re place pourrait se jouer à la différence de buts.

Mon pronostic : la France gagne par au moins 2 buts d’écart !

Sodapop