Les girondins avaient l’occasion de se racheter par rapport à leur dernière prestation en Ligue 1 (défaite 1-0 dans le derby de la Garonne) en affrontant le PSG en quart de finale de la Coupe de la Ligue.

L’effectif bordelais est différent du week end dernier puisque Hoarau est titulaire tout comme Rolan, Orban et Poko. Saivet et Obraniak sont cantonnés sur le banc. Côté PSG, Matuidi, Lavezzi et Cavani sont ménagés a contrario d’Ibrahimovic, Thiago Silva, Rabiot, déjà présent face à Ajaccio ce week end.

Le match commence lentement, les deux équipes s’observent et Bordeaux réussi à contenir les hommes de Laurent Blanc. Sur une faute d’Henrique à 30 mètres des buts, Ibrahimovic trouve le poteau malgré une belle frappe enroulée.

Juste avant la mi-temps, Paris accélère pour la première fois du match, et Lucas, idéalement servi par Zlatan, remet à Pastore en retrait, libre du marquage de Faubert et trompe Carrasso, resté immobile sur sa ligne. Coup dur pour Bordeaux qui rentre immédiatement au vestiaire avec cette ouverture du score en travers de la gorge.

Mais voilà, après la pause, tandis qu’Ibrahimovic est remplacé par Cavani, Camara ne communique pas avec Rabiot et Poko pique le ballon au jeune français pour venir crucifier Sirigu d’une frappe sous la barre. Égalisation  le match est relancé ! Les ballons fusent d’un camp à un autre, avec un avantage parisien dans la possession. Sur une percée de Ménez, le français force Carrasso à se coucher et à repousser la frappe, Digne, qui avait suivi, pensait égaliser mais le portier girondin n’a rien lâché et parvient à stopper sur sa ligne malgré la charge de Marquinhos.

A l’autre bout du terrain, Guillaume Hoarau, arrivé lors du mercato, faisait son match dans le rôle de pivot et remiseur. Il aurait du jouer 1h maximum, il en joua 75min et fut remplacé par Saivet. Dans les 5 minutes qui suivent, Maurice-Belay élimine Marquinhos et centre devant le but, s’en suivi un énorme cafouillage dans la défense parisienne qui parvint à repousser le danger malgré la présence de Rolan.

Mais alors que Chaban-Delmas croyait son équipe capable de sortir le leader du championnat, Pastore intercepta une passe de Traoré mal assurée et lança Rabiot devant le but. Le jeune français plaça une reprise imparable. 2-1

Il reste 5 minutes, et le public y croit encore, mais 2 minutes plus tard, Pastore encore lui, passe son ballon à Cavani qui en voulant se l’emmener, le donna à Matuidi qui prit à contre pied Carrasso. 3-1

Les entrées d’Obraniak et de Sertic n’auront rien changé au résultat.

Bordeaux est éliminé de la Coupe de la Ligue mais sort avec les honneurs et la satisfaction d’avoir fait douter le PSG pendant 80 minutes.

6 COMMENTAIRES

  1. « (…) Rabiot a permis à Poko de remettre les compteurs à zéro. Sauf que Paris était une nouvelle fois trop fort, (…) »

    D. Mi. @davidmichel_(France Football)

    Fait gaffe David Michel, tu pourrais t’étouffer à force pomper…

  2. bordeaux n’a pas à rougir… ils m’ont impressionné par leur fluidité et leurs passes précises… paris n’as pas eu peur mais à douté
    allez Paris 🙂

  3. Un peu étonnant comme match quand même…

    Belle idée de Gillot ce taf de pressing tout terrain du trio Poko-N’Guemo-Traoré. Ils en ont chié au début mais une fois installés, ils ont bien assuré le taf de harcèlement et sacrément compliqué la soirée de Verrati et Rabiot… Gillot aurait peut être dû tenter de les remplacer plus tôt, ils étaient complètement cuits aux alentours de la 75e.

    Bon, de toutes façons, les Parisiens ont une dimension physique incomparable cette année (bon sang, ce Rabiot, il a 18 piges et la carrure d’un 3e ligne, délirant…), en plus de leur talent technique individuel.

    Un peu déçu par le match d’Orban, franchement quelconque. Et carrément perplexe avec Rolan. Comme l’impression d’avoir recruté un super mega bon joueur de ruelles et de terrains vagues, mais qui n’a aucun sens tactique et ne lève que rarement le nez du guidon. Et face aux parisiens, c’est vraiment mister crevette… bagarreuse la crevette, mais une crevette quand même.

    Par contre, Hoarau, miam. Bien présent, souvent au contact, de belles remises et l’air heureux de jouer. Je ne vois pas de raisons qu’il ne revienne pas très vite à son niveau de 2010/2011.

  4. j’ai été au stade et poko été partout , des fois un peu brouillons a vouloir trop bien faire mais tres guerrier et joué assez juste , rolan a été tres bon aussi sauf que ce n’est vraiment pas un buteur , j’ai l’impression qu’il ne sait pas trop bien placer il arrive pas a trouver ses marque en pointe et na pas trop la vista , NMB tres bon mais un seul je trouve , sané tres bon et a bine bloqué ibra jusqua que celui ci sorte et la sané avais un peu la tete ailleur je trouve , orban ma énervé il ne monte jamais et ne tente casiment aucun débordement , faubert euh arriere droit faut arrété c’est fini cette époque , quitte a le fair ejouer il es meilleur en MD , henrique match assez correct , hoarau j’ai beaucoup aimer mais vraiment seul devant et a jouer vraiment plus pour l’équipe et trop souvent dos au but et arrété . saivet une rentré qui na servi a rien , je comprend gillot a vouloir laisser l’équipe tel quel été cat il été bien en place mine de rien mais bon paris a une vrai équipe ac un vrai banc

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