Cette année, Nicolas Maurice-Belay a découvert un nouveau poste qu’il occupe maintenant à chaque rencontre, celui d’attaquant. Malgré ce poste, l’ancien sochalien n’a inscrit que 3 buts mais montre de très bonnes prestations. Par le biais d’une interview il déclare que ce manque de finition est dû, selon lui, à son absence de sang-froid devant le but. De plus, Maurice-Belay évoque longuement la rencontre de ce soir face à l’Olympique Marseillais. Pour finir, l’attaquant bordelais nous confie son plus grand rêve : gagner la Champions League avec les marines et blancs. Peu probable… mais comme on dit l’espoir fait vivre.

Nicolas, ça n’a pas l’air d’aller très bien chez les Girondins, depuis ces cinq matches sans victoire…

Bon… ça va, même si c’est un peu difficile, parce qu’au niveau des résultats, c’est vrai que l’on n’arrive pas à enchaîner. Depuis Brest (0-2), on n’a pas gagné, ce qui est un peu dérangeant.

Bordeaux-Marseille, c’est un choc de Ligue 1, mais cette année, c’est le 8e face au 10e. Qu’est-ce que ça t’inspire ?

Jouer l’OM, c’est toujours un moment spécial. Après, comme on a du mal à atteindre nos objectifs, on doit tout faire pour conserver au minimum cette 8e place. Il faudra donc qu’on soit très sérieux jusqu’à la fin de la saison, parce qu’on a encore des échéances difficiles… à commencer par Marseille.

Ce rendez-vous qui pendant des années a suscité la passion est moins glamour aujourd’hui. Pourquoi ?

C’est toujours un choc, et même si je n’ai pas connu l’époque Tapie-Bez, il y a encore deux ou trois ans, c’était vraiment un choc de Ligue 1. Bordeaux était la meilleure équipe de France et Marseille, son dauphin. Mais les choses évoluent en fonction du temps et des résultats de chaque équipe… C’est ce qui fait que ça devient une rencontre attendue, ou un peu moins attendue.

L’OM n’a plus gagné à Bordeaux depuis 1977. Qu’est-ce qui va faire que ça va continuer un an de plus, selon toi ?

Ben, on va tout faire pour ! Disons que la victoire pourrait nous booster. Mais comme on montre toujours un bon visage contre les bonnes équipes, du moins, les plus réputées, ça pourrait nous relancer. Parce qu’après, on va avoir Sochaux, Auxerre (et Rennes entre les deux, ndlr), des formations que l’on a du mal à appréhender et contre lesquelles c’est difficile pour nous.

Vu la rivalité ancestrale entre ces deux équipes, y a-t-il une prime prévue par le président en cas de victoire ?

Non, pas du tout ! Vu les résultats que l’on fait dernièrement, je ne pense pas que ce soit une prime qui puisse nous motiver… mais plutôt un coup de pied au cul ! (Rires)

C’est la solution aux problèmes bordelais ?

On en a besoin, oui… Le président (Jean-Louis Triaud, ndlr) est venu dans le vestiaire la semaine dernière et nous a dit ce qu’il pensait de nous. Et c’est normal qu’il fasse ça, parce qu’avoir donné autant d’espoir au club grâce à ce qu’on a fait début 2102 – et contre les équipes de tête – pour ensuite s’effondrer contre celles du bas de classement, c’est du gâchis ! Il faut qu’on finisse honorablement, maintenant.

Ce match, c’est aussi une affaire de chiffres, avec Gouffran et Rémy qui culminent à 10 et 11 buts chacun. Dis-nous pourquoi tu en es à 3, toi…

Ouais, et c’est mon meilleur score ! C’est comme à Sochaux, l’année dernière (rires)…

Oui, mais à Bordeaux, les gens pensent que maintenant que tu joues attaquant, tu vas améliorer ce capital-buts. Tu leur réponds quoi ?

Je peux le faire, parce que je me crée des occasions. Le truc, c’est qu’il me faut ce sang-froid nécessaire devant la cage, car je trouve que je me précipite trop… Mais, de là à rattraper les deux cités, je ne pense pas, parce que mon coéquipier marque dans toutes les positions, toutes sortes de buts ! Comme il est versatile dans son jeu, ça aide… et il peut surprendre à tout moment.

Justement, depuis que tu es monté d’un cran, as-tu un modèle d’inspiration particulier ?

Je regarde énormément la façon dont Messi fait preuve de sang-froid devant le but, car c’est exceptionnel. Il a une facilité déconcertante, parce qu’il a ce relâchement. Tu as l’impression que tout est au ralenti et qu’il a le temps de placer tous ses gestes, alors que Ronaldo (Cristiano) va être plus puissant… C’est-à-dire que la balle arrivera quand même. Mais Messi, c’est plus l’art du contre-pied… Il respire le foot. Pour moi, c’est un exemple de sang-froid.

Pour revenir au match, Mathieu Valbuena, avec 11 passes, est le meilleur passeur de Ligue 1 derrière Hazard (12). Est-ce que c’est le « Passe-partout » de l’OM, celui qui détient les clés du jeu ?

Il a une grande importance dans cette équipe, mais ça dépend, parce qu’Amalfitano en fait aussi énormément (3 en L1), sur le côté. Donc, il suffit que l’un des deux soit en forme pour que l’équipe adverse soit en difficulté. Mais c’est vrai que c’est un très bon joueur, qui a une influence énorme quand il est bien. Par conséquent, il faudra se méfier de lui. Mais bon, on a Lamine Sané, donc on n’a pas peur !

C’est le remède anti-Valbuena ?

Disons qu’on a des phénomènes physiques, derrière… Donc, lui rentrer dedans deux ou trois fois, ça peut le calmer ! (Rires)

Vous avez rencontré, mardi, les rugbymen de l’Union Bordeaux-Bègles (Top 14) ; ça motive avant un match de guerriers comme celui de samedi ?

Non, parce que si c’est ça qui doit nous motiver, c’est inquiétant ! Mais c’était intéressant de voir ces autres sportifs et d’échanger des choses, comme le fait de ressentir chacun de notre côté notre vie sportive.

Quel bilan personnel tires-tu de ta première expérience aux Girondins ?

Mitigé, parce que j’ai eu énormément d’opportunités d’augmenter tant mes buts que mes passes décisives ! Après, dans le contenu, c’est quand même bien, même si je pense que je peux mieux faire, d’ici la fin du championnat. En dehors du terrain, c’est une super région et j’ai été mis en confiance car les supporters et les coéquipiers ont été très agréables avec moi dès les premiers jours. J’ai été bien accueilli et ça facilite les choses. Et quand tu connais le coach, c’est aussi un plus.

Quel est le rêve le plus fou que l’on peut te souhaiter réaliser ?

Gagner la Ligue des Champions…

Avec qui ?

Bordeaux !

6 COMMENTAIRES

  1. et bla et bla et bla et bla
    et bla
    si vous commenciez par cadrer vos frappes :sigh: :sigh: :sigh:

    bon plus important, le grand, l’unique CARLOOOOOOOOOOOOOS HENRIQUE
    « C’est le match le plus important de l’année »

    CA C’EST UN GUERRIER
    CARLOS
    Y’A PAS MOYEN, IL FAUT QU’ON LES PETE CES *********

  2. et bla et bla et bla et bla
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    « C’est le match le plus important de l’année »

    CA C’EST UN GUERRIER
    CARLOS
    Y’A PAS MOYEN, IL FAUT QU’ON LES PETE CES *********

  3. « Il n’y a aucun projet aujourd’hui de l’arrivée d’un investisseur, qu’il soit local, national ou international. Le seul Chinois que je connaisse, c’est Jean Tigana. »
    c’est qu’il est drole notre actionnaire :666:

  4. « Il n’y a aucun projet aujourd’hui de l’arrivée d’un investisseur, qu’il soit local, national ou international. Le seul Chinois que je connaisse, c’est Jean Tigana. »
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