Pour le site officiel, Francis Gillot a évoqué la rencontre que vont disputer les Girondins de Bordeaux face à Nice.
Francis, il faut passer de l’euphorie d’une qualification à ce match contre Nice en très peu de temps, est-ce là la difficulté ?
Oui, la difficulté est ce manque de temps. On n’arrive pas à apprécier ce qu’on fait depuis un certain temps. Nous sommes toujours sur ce qui va arriver et nous n’avons pas beaucoup de temps pour nous retourner. Lors des entraînements, il y’a un groupe qui récupère et un autre qui fait des séances très courtes parce que les échéances arrivent très vite. C’est un peu particulier mais après, nous aurons 15 jours de trêve. On va récupérer tout le monde en forme et ce sera beaucoup mieux. On pourra s’entraîner plus régulièrement.
Quel est l’impact de cette qualification sur le groupe ?
C’est bien de se qualifier, évidemment. Il n’y a rien de particulier. Cependant, il y a beaucoup de fatigue. Nous allons bien récupérer. Lors de l’entraînement avant Nice, nous faisons une mise au vert exceptionnelle. On va jouer pour la première fois à 14h dimanche. On va voir ce que cela va donner. Espérons que cela nous porte chance.
Avez-vous tranché, y’aura-t-il petit déjeuner pour tout le monde ?
Oui bien sûr, même pour le staff. Nous serons obligés de manger à 10h comme tout le monde des pâtes. Ce sera un repas. Enfin je crois… (Rires), j’espère. Je ne m’occupe pas des menus.
La fatigue est là. Mais psychologiquement, pour les joueurs, n’est-ce pas difficile de passer de l’euphorie d’hier soir à un match face à Nice ?
Oui, certainement. Certains font beaucoup de matches et d’autres sautent un match sure deux et sont donc moins concernés au niveau de la nervosité. Il y en a qui ont joué Paris, qui n’ont pas joué face à Belgrade et qui vont jouer dimanche. C’est plus facile pour eux de récupérer d’une fatigue nerveuse. Chaque cas est particulier. Certains sont stressés et d’autres ne le sont pas à l’approche des matches. Mais dans l’ensemble, en faisant tourner, tout le monde y trouve son compte et nous arrivons à nous en sortir.
Allez-vous récupérer des joueurs blessés ?
Oui, il y a Cheick qui va revenir. Traoré va revenir dans le groupe aussi. Il s’est entraîné normalement. Henri Saivet va mieux. C’est réglé. Après, Plasil et Nguemo, ont quelques séances supplémentaires et vont revenir.
En sait-on un davantage pour Fahid ?
Il est toujours aux soins donc il n’a pas encore repris. Chalmé non plus. Byogo Poko recourt. Bellion ne court pas encore. Cela fait 15 jours que cela dure.
Comment abordez-vous le match contre Nice ? Avez-vous déjà regardé votre adversaire ?
Oui bien sûr. J’ai vu leur match contre Lille. Il faut s’attendre au même type de match que contre Belgrade, des Niçois regroupés qui vont contrer, comme d’habitude.
L’année dernière, Nice vous avez posé de gros soucis. Vous attendez-vous à la même chose ?
Oui, bien sûr. Je ne m’attends à rien d’autre qu’à de la difficulté. Donnez-moi une équipe facile à jouer. Aujourd’hui, il n’y en a pas. Il y a 20 ans oui mais plus maintenant.
Est-ce le nivellement ?
Au niveau physique, les équipes sont bien préparées. Au niveau tactique, c’est pareil. C’est ce qui fait la différence. Aujourd’hui, toutes les équipes peuvent courir 90 minutes sur un même rythme. Au niveau tactique, tout le monde a à peu près les mêmes options.
Ne peut-on plus surprendre ?
On peut surprendre si on a des joueurs d’exception qui font la différence. Sur les coups de pieds arrêtés, je pensais qu’on allait débloquer. Je voyais au bout d’une demi-heure qu’on n’avait pas beaucoup d’occasions. C’était tendu. Même sur les coups de pieds arrêtés, on ne les a pas mis en danger. Nice est une équipe dangereuse sur coups de pieds arrêtés. Il faudra se méfier.
Après le départ de Michael Ciani, les Girondins avaient annoncé ne pas vouloir le remplacer. Mais la qualification, jeudi, en Ligue Europa a quelque peu changé la donne. Bordeaux est plus que jamais intéressé par le profil du défenseur polyvalent Paul Baysse (24 ans). Malgré l’intérêt de Saint-Etienne, les dirigeants aquitains sont revenus dans la course pour faire venir le Brestois, dont le club demande 3 millions d’euros. Baysse, originaire de Bordeaux, avait dû quitter son club formateur en 2007 à l’arrivée de Laurent Blanc, à 19 ans, sans jamais avoir disputé de match en pro. –
notre groupe :
Le groupe :
Carrasso, Olimpa, Marange, Planus, Nguemo, Mariano, Sané, Sertic, Saivet, Plasil, Trémoulinas, Maurice-Belay, Gouffran, Obraniak, Jussiê, Henrique, Diabaté, Traoré.
CFA :
Sacko, Poundjé.
le petit poundje baisse baisse baisse dans l’estime de gillot attention
vous connaissez la mentalité de gillot
lorsqu’on est pas excellent en CFA, on joue pas en une
attention, petit poundje
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