LE BLASON !

Nous changeons de joueurs chaque année, d’entraîneurs souvent, de présidents rarement et de blason presque autant…

Alors, pourquoi le besoin de se régénérer absolument avec cette merde, me direz-vous ? Pour vendre ? Ok… super… mais alors, un logo aussi transparent sur l’histoire du club faut se le fader quand même, non ??? D’aucuns diront qu’il ne manque qu’une chasse d’eau au dessus ! Se coltiner un truc pareil sur la poitrine dénote un sacré attachement à l’existence, je trouve !!! Et dire que certains vont l’arborer fièrement… pffff… tiens, moi ça me scie les couilles rien que d’y penser… Ah oui, c’est vrai, La fameuse excuse d’un beau maillot Adidas façonné Bistro Régent, pour le porter ? Mdr, t’as raisin mon copon ! Tu sais, quoi ?  ça me fait penser à toutes ces vieilles Renault 12 auxquelles on estampillait un gros « Turbo » ridicule aux fions, l’histoire de faire passer le beauf au volant pour un Fangio assis à nu sur une fusée stratosphérique… La légendaire Ferrari du pauvre qui devient subitement rapide comme l’éclair à force de voir son chauffeur con comme la Lune…

Tiens, justement puisqu’on en vient en parler de la Lune, je chope la transition pour recauser de son port, de sa ville, et surtout de son club de foot au nouveau blason à la con…

Quid du scapulaire disparu pour un chevron de bagnole, du triquetrum volatilisé et d’un Football Club (FC) qui appartient au passé. Tu gardes le nom de la ville, un 1881, et tu termines avec du presque Marine et du presque Blanc pour symboliser ton club de football historique ! Tu fermes ta gueule, ça devient ta bannière, point final. Faut vendre…

Certes, on a connu pire sans avoir fait tout un flan, il est vrai. Mais bon sang, il y avait moyen de faire beaucoup mieux pour 2M d’euros… 2M d’euros pour une chose aussi dégueulasse c’est fort de café, je pense !!! Quand je vois toutes les inspirations qui circulent et tous ces symboles reliés à la ville et au club à notre portée de main… Putain, c’est franchement un gachis sans nom…

La ville possède des représentations et emblèmes ancrés depuis des centaines d’années (le léopard des rois d’Angleterre, les antilopes enchaînées, les fleurs de Lys, les trois croissants entrelacés qu’on appelle aussi le chiffre de Bordeaux, le croissant de lune seul, la Grosse Cloche et ses quatre tours, le fleuve…) et le club une personnification et une incarnation matérialisées depuis le XIXème siècle… il y avait donc moyen de pondre un blason qui tienne la route, non ??? Oui, il y avait moyen de donner naissance à une FIERTÉ !!! Mais non, on nous chie une bouse pareille… Des claques se perdent !

Pour rappel : Le logo Bordeaux devrait être constitué de l`inscription “Football Club des Girondins de Bordeaux” qui est le nom complet du club. Même s’il est plus correct d’appeler le club “Girondins de Bordeaux”. Cette union a été créée le 2 juillet 1936 par la fusion de plusieurs équipes. “Gironde” est le nom du département qui doit son nom à l’estuaire de la Gironde qui prend naissance après la confluence de la Dordogne et de la Garonne au bec d’Ambès.

  • “1881” est l’année de la fondation du club.
  • Le caractère situé entre les lettres “F” et “C” est un triquetrum, un signe ancien Celtes. Une partie de ce monogramme se trouve donc sur le drapeau de la ville de Bordeaux.

Selon une des versions, les triquetrum sont des croissants, dont la recette de l’Europe a été apportée par les turcs… et maintenant avec ces conneries les boulangers français sont réputés pour leurs croissants 😉 Mouais…à voir quand même…

Selon une autre version (plus plausible celle-là) le monogramme est lié au Port de la Lune, le centre historique de Bordeaux, qui se trouve sur la courbe de la Garonne. Un croissant de lune est aussi un symbole de la flexion fluviale.

Bref, tout ça pour dire qu’il y avait moyen de créer quelque chose d’unique, de nous fédérer tous derrière une histoire commune… si tous ces abrutis, penseurs de seconde zone, avaient réfléchi  à autre chose qu’au fric !

Certains diront qu’il y a plus important que de bavasser sur un blason en ce moment… Désolé mais NON, messieurs ! Pour moi, il n’y a pas plus important qu’une banière ! Car, on ne ralie pas les passionnés derrière une équipe en bois, des maillots farcis de publicités, des présidents soucieux de leur carrière et de leur image, des joueurs obnubilés par leurs contrats, ou un club qu’on désosse et qu’on rebâtit…

Fin de l’histoire

  Sodapop