En conférence de presse d’avant match, le coach girondin a expliqué redouter jouer Bastia à domicile, poussé par son public. Il appuie cependant sur la nécessité de glaner rapidement une victoire pour reparler de cette fameuse 4ème place, et non plus du ventre mou :

« A l’extérieur, ils n’ont pas les résultats escomptés, donc ils ont le couteau sous la gorge tout de suite derrière. Après, ils ont leur public qui sert de 12ème homme, qui pousse, qui les transcende aussi. Je pense qu’ils ne font peut-être pas les mêmes efforts à l’extérieur qu’à domicile. Et s’ils ne font pas les efforts, c’est peut-être parce qu’il n’y a pas le public non plus à l’extérieur… A domicile, c’est compliqué parce qu’ils sentent quand même que ça pousse, ça donne de l’énergie et de l’envie. C’est surtout pour rattraper les points que l’on a perdu contre Toulouse, si on veut rester dans la course… Vous voyez, on perd un match, on ne parle plus de la 4ème place, on est 8ème. Aujourd’hui, si on ne gagne pas très très vite on va vite se retrouver 10,12, 13ème… Donc on a automatiquement besoin de point pour repartir de l’avant ».

Il évoquera ensuite un calendrier particulièrement difficile ainsi que l’inefficacité de son attaque : « En plus, on a un calendrier derrière Bastia qui est Saint-Étienne à domicile, et Paris, à Paris. C’est sûr que le calendrier, il n’incite pas à l’optimisme. Je pense qu’on sera de mieux en mieux sur cette fin janvier, en attendant, il faut prendre des points. Il y a beaucoup de blessés, on a 5-6 joueurs qui sont en reprise et qui ne sont pas à 100%, donc c’est pénalisant. Je pense qu’ils le seront d’ici 15 jours-3 semaines mais pour l’instant, il y a des matches qui passent. Et puis, il y a peut-être des joueurs aussi qui ne sont pas à leur niveau. On perd les matches, on reste sur deux défaites, donc on ne peut pas se satisfaire de points positifs. [A propos de Paris] Moi, je n’en vois pas. Quand on perd, il n’y a pas de positif pour moi. Je pense que c’était le moment de les taper, je pense qu’il y avait la possibilité, on n’a pas souffert, on fait deux erreurs sur les deux premiers buts, le troisième je n’en parle pas. Je pense qu’ils étaient dans un jour où on pouvait les prendre et on n’a pas su le faire. Il n’y a rien de positif. C’est toujours pareil quand on prend des buts, si on n’a pas une attaque qui nous en met 2 ou 3, évidemment on perd les matches… »

(source G4E)