Libre de tout contrat après huit années passées au Bayern Munich, Daniel van Buyten  garde un souvenir particulier de son aventure phocéenne. Adulé par les supporteurs, le Diable rouge a toutefois été confronté à l’un des maux qui hantent de nos jours encore les dirigeants marseillais (qui investissement depuis des centaines de milliers d’euros pour la protection de ses joueurs) : le racket.

Dans son autobiographie intitulée Big Dan, le joueur Belge a tenu à faire quelques révélations à ce sujet.

« Les joueurs de l’OM sont des proies, des victimes faciles. La route qui mène à la Commanderie, le centre d’entraînement, est une espèce de zone de non-droit. Il s’y passe les pires choses, mais on y voit peu de policiers. Trop dangereux, ils ne sont pas fous ! C’est contrôlé par des bandes. On croise des gars avec des couteaux, d’autres avec des flingues. Ils rackettent des joueurs. Quelques maisons sont régulièrement cambriolées. Trois fois celle de Vedran Runje pendant qu’on est ensemble là-bas… La routine. Et c’est parfois pire. (…) Un jour, j’ai un coéquipier qui est stoppé par un type avec un flingue, il lui dit de sortir de sa voiture et le gars la vole tranquillement. Le joueur qui se retrouve sans voiture continue sa route à pied ou monte avec un coéquipier qui le suit. C’est comme ça, il joue à l’OM et il sait qu’il doit assumer. »

Marqué par cette expérience, Van Buyten l’a également été,  par l’une des anciennes figures incontournables de l’Olympique de Marseille : Bernard Tapie. Quelques extraits à lire ici

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(source Foot Mercato)

3 COMMENTAIRES

  1. ET pourquoi JEAN FERNANDEZ il y a 7 ou 8 ans est parti au bout de 6 mois ,ce n’était pas une affaire sportive!

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