Le FCGB et les Médias sportifs : déclas 2

Christophe Dugarry  (au sujet de la réponse de NDT) : « J’aurais préféré qu’il réponde à toutes les questions que tous les bordelais et supporters bordelais se posent. L’ambition de Bordeaux quelle est-elle ? Un club qui se contente d’être 5-6-7-8^ème et de ne jamais afficher aucune ambition, ne jamais rivaliser avec les trois premières places. Depuis le titre de 2009, il y a eu des équipes qui ont eu des budgets moins importants que Bordeaux et qui ont fini devant Bordeaux. Monsieur De Tavernost est toujours en train de parler de budget, qu’on n’a pas vocation à être le Qatar de Bordeaux, on l’a compris. Monsieur Triaud nous explique toujours qu’il n’y a pas assez d’envie… Ok, donc je me poste aussi des questions. Pourquoi dans ce mercato ce club ne fait jamais des bons coups ? Briand, Diarra, Ben Arfa, Ferret, pourquoi ces joueurs ne sont plus contactés par les Girondins. A chaque mercato il n’y a jamais de vraie ambition qui se dégage. »

 « Aujourd’hui Jean-Louis Triaud m’explique qu’il n’a pas besoin de directeur sportif parce qu’en général les directeurs sportifs ne s’entendent pas avec les entraineurs. La cellule de recrutement à Bordeaux je me demande qui s’en occupe, qu’est-ce qu’elle est exactement. Il y a Jérôme Bonnissel, Jérôme Bonnalaire mais apparemment Bonnissel ne parle absolument pas à Willy Sagnol. Pourquoi aujourd’hui Bordeaux n’arrive pas à faire des coups sur des joueurs gratuits ? Ce n’est pas une question d‘argent, il y a aujourd’hui un problème de structure, et je mets tout le monde d’accord, ça ne m’intéresse absolument pas comme poste, ils peuvent me donner 200000€ par mois, je n’irai pas, je ne veux pas le faire. Même à 500000€ ça ne m’intéresse absolument pas. Je ne passe pas de messages. Ou si Dugarry quand il donne des leçons on m’explique que je n’ai pas fait une carrière exceptionnelle… Oui j’ai fait des matches mauvais, oui j’ai été nul, j’ai fait des mauvais choix, j’ai fait des bons matches… Ce n’est pas parce que je donne mon avis que je prétends avoir tout réussi dans ma carrière. J’ai fait aussi de très mauvaises choses mais mon rôle est de dire aussi ce que je pense ».

Jacques Monclar : « C’est un club qui est encore européen cette année, arrêtez vos critiques. Les Girondins, pour ceux qui suivent le foot depuis longtemps, ça n’a jamais été l’école du rire. Même à l’époque de Duga, ce n’était pas la poilade […] Je pense que c’est le plus mal placé quand il parle de son club et de sa ville, parce qu’il est de là-bas, parce qu’il y vit. Dans ce qu’il dit il n’accuse ni les joueurs ni le coach, il accuse le management. C’est quelqu’un qui a la dent dure, je l’ai entendu parler de Saint-Étienne dimanche soir, il les a démontés. Mais je trouve qu’avec Bordeaux, et ce n’est pas la première fois, en plus Nicolas de Tavernost tombe dans le piège et répond… Celui qui est bon là-dedans, c’est Jean-Louis Triaud, j’aime beaucoup. Je le trouve magnifique, plein de recul. Monsieur De Tavernost a le tort de rentrer là-dedans […] C’est une équipe qui n’a jamais de souci de maintien, c’est une économie normale. Bref, je trouve que dans le cas de Bordeaux, Christophe… Pour moi, me concernant, Antibes parfois il se passe des choses. Mais tu la fermes… Sur ce dossier-là, je préfère que ce soit quelqu’un d’autre qui le dise ».

Vincent Moscato : « Le football est devenu trop cher. Suivant l’économie que peut avoir ta ville, soit t’es en panne, soit t’es devant […] Bordeaux, c’était un peu le gratin du championnat, les riches d’autrefois. Jean-Louis Triaud, ça fait 25 ans qu’il est Président, il fait avec les moyens du bord. C’est un club qui hélas est rentré dans le rang. Je comprends la déception de Duga, mais comment faire mieux ? C’est vrai qu’il peut reprocher un manque de vie, on a l’impression que ce club est un club sympa, qui bataille un petit peu pour se maintenir mais qui ne fait plus grand-chose […] Les Girondins, c’était quelque chose. Je ne dis pas que c’était Marseille au niveau des tribunes, c’était un peu plus feutré, plus cotonneux. Mais il se passait des trucs sur le terrain, il y avait des mecs qui bataillaient. Il faut qu’il se passe quelque chose dans ce club. Mais il ne faut pas être dans ce syndrome du vieux, du c’était mieux avant »… 

« De Tavernost répond par rapport à l’aura que peut avoir Dugarry, l’influence qu’il peut avoir sur ses supporters. Ce qui me gêne un peu c’est que parfois la passion fait parler un peu la haine. C’est le syndrome de l’ancien joueur, du c’était mieux avant. Jean-Louis Triaud ce n’est pas une buse, ce n’est pas une pompe. De Tavernost c’est quand même un petit capitaine d’industrie, cela fait un petit moment que le mec est reconnu pour ce qu’il fait, je l’aime beaucoup d’ailleurs. Il faut faire attention que Duga ne soit pas que dans la rancœur, ce n’est pas un juge, il ne faut pas trop, trop donner de leçons. Mais encore une fois, Dugarry par rapport à Bordeaux a la passion. C’est son club, c’est sa ville, donc il a le droit de parler ».

Gaëtan Huard : « Il y a une culture journalistique à Canal+, que ce soit pour Bordeaux ou autre (pour Dugarry, ndlr)… Mais tout le monde s’y met, à taper un petit peu… L’image de la belle endormie nous colle un petit peu à la peau. A un moment donné, il faut se réveiller : il faut mettre de l’envie, de l’impact… Ça restera toujours feutré parce que c’est à l’image de la ville, mais on est un sport de haut niveau qui ne pardonne pas, avec beaucoup de visibilité. Bordeaux se plaint aussi qu’on ne parle pas souvent de nous, mais c’est un peu le style local, on ne s’ouvre pas énormément non plus, il n’y a jamais d’éclats… ».

Riolo : « Dugarry critique, il a raison, il sait des choses. Bordeaux gagne un match et hop, Tavernost sort du bois pour taper sur Dugarry. C’est tellement minable que je n’en suis pas revenu. C’est un grand patron, ça ? Le mec sort du bois après une victoire pour faire la justice ? Mais parle-moi du club, de son évolution ! Non, rien. Le foot, ça l’intéresse pas, il ne sait rien de son club je suis sûr. Un élément de son business et c’est tout. »

Alou Diarra : « Non, Bordeaux n’est pas un club démodé parce qu’ils ont un nouveau stade magnifique, parce qu’ils jouent en Coupe d’Europe, parce qu’à Bordeaux il y a quand même de l’ambition même si les recrues ont du mal. Bordeaux, c’est l’un des plus gros palmarès du football français ».

Alain Giresse (sur l’effectif bordelais) : « là, on voit que l’effectif est composé de joueurs qui n’ont pas suffisamment de qualités pour pouvoir jouer la six ou septième place ».

Ce qu’il déteste au FCGB  : « La couleur du maillot ? (rires). Avec ce rose ou ce fuschia qui est absolument abominable. La seule chose que je déteste à Bordeaux, c’est le maillot quand il n’est pas marine et blanc, couleurs traditionnelles des Girondins. »