René Lobello, l’un des assistants de Francis Gillot, en compagnie de Alain Bénédet, évoque la problématique de la trêve internationale et son intégration en Gironde :
Après le match à Saint-Etienne, le staff aurait certainement aimé avoir tout son groupe, d’abord pour remettre les choses au point puis pour travailler mais il y a eu cette trêve internationale. Comment gérez-vous le travail du groupe pendant cette période ?
Le problème d’avoir tous les joueurs ne se pose pas. Le match, il fallait le jouer. A-t-il été bien programmé par rapport aux dates internationales ? C’est une autre question mais, comme je vous l’ai dit, je vais à l’essentiel. Les joueurs n’étaient pas là, point. Le groupe bordelais ne se limite pas à 3 ou 4 joueurs mais à 25. C’est un effectif professionnel. Etre privé de quelques joueurs n’est pas le problème, le souci, c’est comment nous abordons la compétition. Il y a un contenu à Saint-Etienne même si tout le monde s’est focalisé sur l’état d’esprit. Nous n’avons pas eu l’esprit coupe, je suis le 1er à le reconnaître. Après, quand on voit le but que nous marquons, nous voyons qu’il est intéressant dans sa conception. Il faut aussi retenir cela sans oublier les lacunes affichées.
Plus globalement, Alain, Francis et vous êtes arrivés dans un nouveau club il y a 2 mois. Qu’est-ce qui vous a surpris, étonné lors de votre prise de fonction aux Girondins de Bordeaux ?
Je savais avant de venir que j’arrivais dans un grand club. Bordeaux fait partie des plus grands clubs français. C’est une fierté d’y travailler. Ce qui m’a fait plaisir à voir, c’est l’attitude des gens qui travaillent ici. Quelque soit le niveau d’intervention, du Président au jardinier, nous avons le sentiment que tous les gens aiment ce club, qu’ils font tout pour vous être agréable et vous mettre dans les meilleures dispositions pour réussir. Je trouve que c’est un plus. Tout le monde est au courant de tout, tout le monde peut vous aiguiller. On nous a mis dans de bonnes conditions. Ce qui m’a frappé, c’est la gentillesse des uns et des autres et la bonne éducation des gens. C’est très important.
via girondins.com