Jaroslav Plasil n’est pas satisfait de lui

Lors d’une interview accordée au quotidien L’Equipe, Jaroslav Plasil revient sur la première partie de saison des bordelais, en déclarant que son poste de capitaine lui impliquait de montrer l’exemple, ce qu’il n’a pas su faire, selon lui.

Jaroslav Plasil, les sourires sont de retour au Haillan en ce début d’année…

Quand on a des bons résultats, tout va forcément mieux. On est remontés au classement, encore qualifiés en Coupe de France… On a bien commencé l’année 2012, j’espère qu’on pourra remonter encore un peu plus, même si le mois de février qui nous attend (Toulouse, Lyon deux fois, Lille et Montpellier au programme, NDLR) est très chargé.

Quel a été le déclic pour le groupe ?

Je pense que le fait de nous retrouver à la dix-huitième place et relégable nous a vraiment tous touchés. On a eu une discussion à ce moment-là et on a réussi à relever la tête. Il faut continuer dans cette voie.

Personnellement, comment avez-vous vécu la première partie de saison bordelaise ?

Ce n’était pas agréable. En plus, être capitaine était une nouveauté pour moi. Je prenais tout ce qui se passait vraiment très à coeur et j’étais moins bon sur le terrain. Je ne suis pas satisfait de ma première partie de saison, j’espère faire mieux lors de la seconde. Quand on est au club depuis un certain temps, on se doit de montrer l’exemple.

Est-ce que l’idée de rendre le brassard vous a traversé l’esprit ?

Non, ça aurait été comme une défaite personnelle. Et puis, avoir le brassard c’est un honneur, ça ne se refuse pas.

Avez-vous regretté à certains moments d’avoir prolongé votre contrat l’été dernier alors que vous étiez courtisé ?

Je me suis posé des questions l’été dernier, mais à partir du moment où j’ai prolongé avec Bordeaux, ce n’était plus le cas. Jamais durant la première partie de saison, je ne me suis demandé si j’avais bien fait ou pas d’avoir resigné.

Bordeaux peut-il rêver d’une qualification européenne en fin de saison ?

On veut toujours terminer le plus haut possible, mais il faut aussi être réaliste. L’Europe, ça ne dépend pas que de nous. Il faut qu’on prenne beaucoup de points, mais que les autres en perdent un peu aussi.