Interviewé par Sud-Ouest, Francis Gillot dévoile les objectifs de l’équipe en cette fin de saison, selon le coach bordelais il va falloir tenter l’impossible dans le but de les atteindre. L’ancien entraîneur sochalien réalise également une sorte de bilan concernant les progrès de l’effectif. Pour finir, Gillot revient sur son équipe type qui semble se « dessiner ».
Après la défaite à Montpellier, comment jugez-vous votre début d’année ?
On en ressort renforcés, bien sûr, mais le challenge est compliqué. Moi, aujourd’hui, la question que je me pose c’est : est-ce qu’on est capable, sur les deux mois et demi de compétition qu’il reste, de continuer à prendre 2 points par match en moyenne ? J’ai fait le calcul, pour cela il nous faut faire le plein à domicile et gagner deux ou trois matchs à l’extérieur. C’est difficile mais c’est réalisable, disons qu’on va essayer l’impossible pour atteindre notre objectif qui est d’accrocher la 5e ou la 6e place. Là, on a trois matchs contre des équipes à priori plus faibles (Nice, Brest et Ajaccio NDLR) mais ça reste compliqué. Nice vient de gagner contre Caen. C’était à domicile et ils ont attendu. On s’attend au même genre de match, ils vont jouer le contre d’autant qu’ils vont très vite devant. On le sait, il va falloir être bien équilibré.
Les progrès constatés dans le jeu, et dans les résultats, doivent tout de même vous rassurer ?
Oui, on joue mieux, on utilise mieux la largeur du terrain, mais ce n’est pas encore suffisant, il reste du travail. On commence à voir des diagonales, ils commencent à s’y mettre et ça va aller de mieux en mieux avec la confiance.
Ces dernières semaines, une base de titulaires semble s’être dégagée, c’est mieux pour l’entraîneur ?
Oui, c’est mieux d’avoir une équipe type. Là, nous avons un effectif de 7, 8 joueurs qui se dégage, du coup c’est plus facile pour les automatismes. Mais tous les joueurs postulent, ils peuvent tous rentrer dans l’équipe. J’ai la chance d’avoir un groupe où il n’y a aucun problème au niveau mentalité, donc les places se jouent à l’entraînement, surtout devant où mes attaquants marchent par périodes, c’est un petit peu à la « forme du moment ».