gillot-francisAprès la victoire des bordelais sur l’AS Saint-Etienne, 3-2, synonyme de qualification pour l’Europa League, le coach des marines et blancs est revenu sur cette saison pleine de suspens et de rebondissements.

Et dire qu’à un moment de la saison, vous jouiez le maintien…

En octobre, on était tous désespérés, nous et les personnes qui travaillaient au club. On a resserré les boulons. On a beaucoup travaillé. C’est quand même la victoire, la coupe d’Europe de toutes les personnes qui se donnent pour le club. Nous n’avons jamais rien lâché, nous sommes toujours restés zen par rapport à la situation. A force de courage et de travail, nous sommes revenus dans la course il y a deux mois. Depuis, nous sommes sur une bonne dynamique. Nous restons sur six victoires et deux nuls. On était à l’affût des points perdus par nos concurrents directs. Ce soir on a confirmé que l’on était capable de gagner contre de bonnes équipes.

Quelle est la recette ?

Beaucoup de choses, c’est un travail quotidien, avec la nécessité d’entretenir une bonne ambiance, pas de tension entre le staff technique et le staff médical. Ils ont eu un rôle très important. Puis on a signé une victoire, puis deux, puis trois et ça s’enchaîne. On voit qu’un groupe est né aujourd’hui. En début de saison, il y avait beaucoup moins de cohésion. Aujourd’hui, on s’aperçoit que l’on va avoir du mal à se quitter, puisque certains joueurs vont sans doute s’en aller et cela va nous rendre tristes pour la saison prochaine.

N’avez-vous pas eu peur en cours de partie ?

Si, bien sûr. A 2-2, je commençais à échafauder des plans pour faire rentrer deux attaquants afin d’aller chercher la victoire. Et puis on marque le troisième juste au moment où j’allais faire mes changements offensifs. Je n’y croyais pas beaucoup à ce troisième but parce que l’on n’était pas très bien et que Saint-Etienne poussait beaucoup. On a su tenir jusqu’au bout. C’est vraiment une belle victoire contre une belle équipe.

Ce fut décisif de titulariser Diabaté ?

Il a mis deux buts, il a donc été décisif sur cette partie. Il fallait bouger la défense stéphanoise. Il était le seul grand gabarit de l’effectif. Il avait fait un bon match à Paris. C’est dur pour lui, puisque Jussiê et Maurice-Belay passaient avant lui. Mais on les a perdus sur blessure ou suspension. Il piaffait d’impatience, un peu comme Jussiê avant lui. J’avais dit qu’il y avait quinze-seize joueurs à Bordeaux capables de jouer, ce n’était pas le cas en début de saison. Cela veut dire que certains joueurs sur le banc ne méritent pas de s’y trouver.

Que s’est-il passé en début de deuxième période ?

On prend le but trop vite. C’est une erreur, même sur le premier, on est pas assez vigilants sur ce coup. C’est toujours pareil, Saint-Etienne prend aussi des buts sur des erreurs. Mais l’important ce soir, c’est la qualif’.

Votre équipe s’est-elle transformée progressivement ou y-a-t-il eu un déclic ?

Il y en a eu plusieurs. A Ajaccio, où l’on se sort de la zone de relégation. Ensuite, on commence bien le mois de janvier, avec les deux joueurs que l’on a pris au mercato. On bat Valenciennes lors du premier match, on va gagner à Lille, on change de système, on sent que quelque chose se met en place. Il y a eu plus d’écoute et c’est parti comme ça. Il y a eu un mois de mars plus difficile contre Ajaccio et Dijon à domicile. Et après on est reparti de plus belle.

C’est la patte Gillot ?

Non c’est le travail. Le travail de toute une équipe. Quand ça allait mal, j’ai reçu des textos des dirigeants, du président, de M. de Tavernost. On sentait que l’on avait toute la confiance des gens au château. C’est comme ça que l’on réussit. Si on sent une épée de Damoclès sur la tête, on ne peut pas travailler. Je remercie tous ceux qui nous ont permis de travailler sereinement.

6 COMMENTAIRES

  1. « Je ne suis pas plus con, ni plus malin, qu’un autre entraîneur ; si j’ai des joueurs, je sais faire. Si je n’en ai pas, non. »

    j’aime beaucoup gillot
    bonne soirée

  2. Des départs, oui, dans un sens tant mieux ! Apparemment c’est au moins 5 joueurs qui vont partir, ça veut dire un salaire en moins à payer et un peu de liquidité ! Ca devrait laisser la place à un attaquant et un défenseur central pour remplacer Ciani peut être !

  3. Perso ,je trouve que ciani n’est pas LA priorité.C’est sur ,la 1ere partie de saison c’était pas ca et heureusement qu’henrique a tenu la baraque ,mais sur la fin ,(je sais ,systeme a 5 derriere) il a tenu son role assez proprement.alors si jamais il veut partir et qu’on peut en faire un prix ,pourquoi pas si on le remplace intelligemment.Mais surtout ,il nous faut du renfort offensif. buteur déja,car malgré la belle saison de gouffran,ce ne sera pas suffisant pour jouer les 1er rôle ;du milieu offensif:Que fait on si jaro ou ludo se pète ? oui je sais on a saivet qui a fait 1 ou 2 tres bon match, mais pour jouer les 2 coupes + championnat + europa league ,il faut pouvoir faire tourner et si on crame l’équipe en europa league c’est pas sur qu’on puisse faire un fin de saison comme celle ci.On l’a bien vu on a un banc qui n’est pas au niveau d’une équipe de haut de tableau.donc exit BKF, bellion ,voir marange que je n’ai jamais trop trouvé au niveau et go pr 1 joueur dans chaque ligne.

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