Argentine : Vainqueur en 1978 et 1986
France : Vainqueur en 1998 et 2018
Angleterre : Vainqueur en 1966
Croatie : Finaliste en 2018
Brésil : Vainqueur en 1958, 1962, 1970, 1994, 2002
Maroc : Quart de finaliste en 2022
Portugal : Demi-finaliste en 1966 et 2006
4 STARS POUR 4 QUARTS
Le calendrier des quarts de finale :
- Croatie – Brésil : vendredi 9 décembre, 16h
- Pays-Bas – Argentine : vendredi 9 décembre, 20h
- Maroc – Portugal : samedi 10 décembre, 16h
- Angleterre – France : samedi 10 décembre, 20h
Les Brésiliens se sont facilement sortis du piège coréen. En menant quatre buts à zéro à la mi-temps, la Seleção a regagné le terrain pour le deuxième acte avec un pied déjà en quarts. Il faut dire qu’ils ont mis tous les ingrédients pour se rendre la tâche facile (victoire 4-1). En effet, les buts sont venus de mouvements collectifs bien huilés. Il ressort vraiment de ce groupe une bonne atmosphère . On pense bien sûr à leurs danses de célébration qui illustrent l’entente brésilienne à la perfection.
De l’autre côté, la Croatie a fait le dos rond face aux Japonais. Les coéquipiers de Modric ont été repoussés dans leurs retranchements par cette valeureuse sélection. Cependant, au moment de s’avancer sur le point de pénalty, se sont bien les Croates qui ont été les plus adroits. Plus confiants, ils sont venus à bout de Japonais tétanisés durant toute la séance de tirs au but. Or, force est de constater qu’ils doivent élever leur niveau de jeu s’ils veulent avoir une chance face au Brésil d’un Neymar fraîchement remis de sa blessure.
Ce match oppose deux équipes qui n’ont pas impressionné lors de leur huitième. Effectivement, si l’Argentine semble monter en puissance, elle est encore loin du niveau d’un futur champion du monde. Contre l’Australie, elle s’est faite peur dans les dernières minutes alors qu’elle menait 2-0 plus tôt dans la partie (victoire 2-1). Pourtant, s’il y a bien une chose dont on est certain, c’est que Lionel Messi est en mission. L’homme aux 1 000 matchs en carrière entend bien amener son pays au bout de la compétition.
Concernant les Pays-Bas, ils évoluent en contre. C’est en tout cas de cette manière qu’ils ont fait chavirer les États-Unis. Rapides en transition, les Néerlandais ont profité de l’apport offensif de leurs latéraux. Blind et Dumfries ont réalisé un match plein, ponctué par un but chacun. Mais c’est défensivement qu’ils ont intérêt à travailler cette semaine. Plusieurs fois les Américains se sont présentés face au portier qui, heureusement pour la Hollande, a sorti les arrêts qu’il fallait.
Ils ont emmené l’Espagne dans une séance de tirs au but fatale. Le groupe Marocain est entré dans l’histoire de son pays en se qualifiant pour la première fois de leur vie en quarts de finale d’une Coupe du monde. Certes, le Maroc n’a pas la possession des Espagnols. En revanche, ils ont prouvé que tenir le ballon de manière stérile ne servait à rien si vous ne trouvez aucune verticalité à un moment donné. Les joueurs de Walid Regragui sont en train d’écrire la plus belle page du football marocain et ce n’est pas terminé. S’ils sont autant solidaires que contre l’Espagne, le Portugal peut se faire surprendre. Il faudra tout de même surveiller l’état de forme de Nayef Aguerd et du capitaine Romain Saïss qui se sont tous les deux blessés durant le huitième.
Chez les Portugais, le moral est également au beau fixe. Forts de leur victoire 6 buts à 1 contre la Suisse, le Portugal arrive en quarts avec le plein de confiance. Avant le match, le sélectionneur Santos avait pris la décision radicale de mettre son capitaine Cristiano Ronaldo sur le banc ! Un choix qui s’est avéré très payant puisque son remplaçant Gonçalo Ramos a inscrit un triplé ! Durant ce match, les coéquipiers de Bruno Fernandes ont récité la meilleure partition portugaise de ces dernières années. Comme s’ils s’étaient enfin délestés d’un poids « Ronaldesque »… À voir désormais si cette nouvelle formule fonctionnera face à des Marocains qui abordent cette rencontre de manière décomplexée.
Voilà l’affiche que tout le monde attend : les Anglais contre Kylian Mbappé. Du moins c’est comme cela que le match est présenté outre-Manche. Pourtant les Français ont d’autres atouts. Son point d’appui Olivier Giroud, son autre ailier Ousmane Dembélé ou encore ce triangle Griezmann-Rabiot-Tchouaméni a de quoi poser des problèmes à l’Angleterre. Pourtant, il faudra aussi gommer les quelques absences défensives que peuvent avoir les Bleus. Notamment sur un côté gauche qui est souvent délaissé défensivement par Mbappé. Heureusement, Théo Hernandez a jusqu’à présent pu compter sur les compensations d’Adrien Rabiot… Et un côté droit jugé frileux par la faible expérience d’un Koundé trop abandonné par un Dembélé virevoltant sur tout le front de l’attaque tricolore… Mais samedi sera un autre jour, mais surtout, le premier vrai test pour cette sélection française.
L’Angleterre craint Mbappé tout en étant sûre de ses forces ! Il faut avouer qu’elle est composée de joueurs de grande classe à tous les échelons du terrain. Son secteur offensif est un des plus fournis de ce Mondial et la défense tricolore a du souci à se faire. En effet, Harry Kane, Bukayo Saka ou encore Phil Foden disposent tous d’une palette offensive assez variée. Enfin, le sélectionneur Gareth Southgate semble préparer un plan anti-Mbappé pour contrer la principale arme des Bleus. À voir si cela sera suffisant.