Le journaliste L’Equipe Emery Taisne :

“Les Grondins sont bien payés à Valenciennes. Collectivement ça ne ressemble toujours pas à grand-chose. Pedro Diaz sort du lot. L’entrée d’Alexi Pitu a fait du bien. Les joueurs sont allés saluer les supporters présents à la fin de la rencontre”.

Laurent Crocis, journaliste France Football :

“Contre Auxerre, côté Girondins on avait onze garçons qui couraient. Contre Valenciennes, c’est la même chose. Pas de schémas. Pas de dédoublements. Un jeu d’une bien grande indigence. Mais c’est une victoire. Ouf. Mais que le contenu est faible. Trop faible”.

Clément Carpentier , journaliste sportif  Radio France : 

« Le premier a eu lieu bien avant la rencontre lorsqu’il a décidé, le matin du match, de laisser Danylo Ignatenko à la maison. Cadre de l’équipe, le milieu ukrainien a été provisoirement écarté, histoire de dire que personne n’est intouchable. Deuxième choix fort, le retour au 4-3-3, un schéma qui avait fait ses preuves la saison dernière, mais que David Guion avait abandonné cette saison. Résultat, trois vrais milieux de terrain et une meilleure maitrise du ballon. Enfin, troisième choix fort, c’est celui des hommes. Il a maintenu Aliou Badji en attaque qui a réalisé une passe décisive. Il a titularisé pour la première fois Alberth Elis qui a ouvert le score. Et c’est l’un des entrants, Alexi Pitu, qui a offert la victoire aux Girondins. Bref, David Guion peut respirer un peu mieux ce matin, même s’il reste sous pression. L’entraineur bordelais a prouvé qu’il avait encore des solutions et surtout que ses joueurs ne l’avaient pas lâché ».

Le journaliste donnant également  son soutien à Aliou Badji :

« Quand tu as un bouc émissaire en tête, généralement tu n’ouvres pas beaucoup les yeux. Au-delà de son bon pressing (ce que fait moins Vipi et surtout mal pour l’instant), il donne deux ballons de buts (Elis/Weissbeck). Mais bon, il n’est pas élégant, alors… ».

Le consultant pour France Bleu Gironde, Yon Ecenarro :

“Ok l’important c’est les 3 points, mais que ce fut poussif encore. Yoann Barbet est toujours aussi déterminant dans la relance qui casse les lignes, Pedro Diaz est un joyaux au milieu, et Alberth Elis qui fait du Alberth Elis en répondant présent dans la zone de vérité sans non plus surperformer (mais use)”

« On gagne avec de la réussite (tir dévié) en fin de match, après avoir poussé avec les entrants (tardifs !), mais ça s’appelle à la rigueur ‘aller se la chercher’ mais pas ‘maîtriser’. La sémantique est importante, surtout avec un groupe jeune. Non ce n’était pas un match abouti, loin de là. Si on se satisfait de si peu, on va droit dans le mur. Par contre, je ne boude pas la satisfaction de cette victoire qui comptablement fait beaucoup de bien”.

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